Enfin les cours de la matinée venaient de se terminer et se fut avec un soupir de soulagement que je sortais de la salle de cours. J'aimais étudier mais quand les profs parlaient pour ne rien dire durant des heures, je ne le supportais simplement pas. Je me passais lentement une main dans les cheveux pendant que je me rendais à mon casier pour y ranger les classeurs dont je n'aurais plus besoin pour le reste de la journée et prendre en même temps le repas que je m'étais préparé la veille. Oui, j'aimais cuisiner et je n'hésitais pas à le faire régulièrement, même s'il n'y avait que moi qui mangeais mes créations. Je restais néanmoins un peu plus longtemps que les autres le nez dans mon casier pour réviser une dernière fois le programme que j'avais cet après-midi. Je n'avais pas envie de me tromper de salle parce que je m'étais trompé dans mon planning. Je détestais être au centre de l'attention et cela m'arrivait un peu trop souvent ces derniers temps. J'étais de nature tête en l'air mais ça avait empiré depuis quelques semaines et je ne comprenais pas du tout pourquoi. Enfin, j'en avais une petite idée, mais je refusais d'y croire et surtout d'y faire attention. Quand enfin j'étais certain de mes cours, je refermais mon casier pour sortir et manger au soleil et comme à mon habitude, je plongeai mon nez sur mon portable tout en longeant le long couloir de l'université et bien entendu, ce qui ne m'était pas arrivé depuis un moment, se produisit maintenant. Je fonçais tête baissé contre la personne qui venait en face, ce qui fit que mon portable s retrouva sur le sol tout comme mon sac de cours. Je me sentis devenir rouge comme une pivoine me baissa rapidement pour reprendre mes affaires, tout en m'excusant dans un charabia inaudible. Mais quand mon regard tomba sur la personne que je venais de percuter, ma bouche ne sortit plus un son et je restai figé, comme un statue. Cela ne pouvait pas être vrai, il ne pouvait pas se tenir debout là, devant moi. « Je... Tu... Qu'est-ce... Non je rêve-là. »
Je faisais mon tour de la semaine à la fac, bien loin de mon appartement. C’était devenu un repère de drogué ces endroits depuis des années. A chaque commande je devais me rendre ici et j'en profitais pour fournir toutes mes commandes en un tour du campus. Les étudiants faisaient des soirées quasi tous les jours et j'en avais pour un bon paquet de fric. Pour passer inaperçu ici, je ne pouvais pas trouver mieux que moi même vu mon âge mais mon physique attire quand même pas mal de regards. Et parfois même celui des profs qui passent par là. Je marchais tranquillement dans les couloirs observant les alentours en portant un sac à dos noir sur mon épaule. Il me servait bien pour ne pas me faire repéré en venant les mains vides. D'habitude quand je finis ma tournée et de temps en temps je me rends discrètement dans des cours en amphi. Je n’ai jamais été un idiot et parfois j'aime l'ambiance qui règne dans cet endroit. Ça me donne l'impression d'être comme chaque homme de 23 ans. Surtout quand je vois que j'ai du mal à finir le mois, le stress est mit de côté pendant quelques heures. Dans mes pensées je ne remarquai qu’au dernier moment qu’un mec me fonçait dedans tête baissé. Il renversa ses affaires et se dépêcha de les ramasser sans que je n’aie eu le temps de bouger le petit doigt. Encore un malade qui ne vivait que pour son téléphone. Je levais les yeux au ciel avant de croiser le regard de mon inconnu. Comme par hasard le destin avait fait son choix, je recroisais le chemin du beau brun avec lequel j’avais finit la nuit un soir de beuverie. Il semblait complètement perturbé de me retrouver ici et un sourire en coin apparut sur mon visage. Je ne me rappelais pas à quel point il était mignon avec ses rouges rougies par ma présence. « Non tu rêves pas, ton prince charmant est là. » Je ramassais un livre qu'il avait laisser par terre sous l'empressement et lui tendit en souriant. C'était une belle rencontre pour une fois et je ne me serais jamais douté que ce mec serait étudiant ici. « Alors comme ça t'es étudiant? »
Dernière édition par Jules Clark le Mar 4 Aoû - 11:44, édité 3 fois
Alors que mon regard se pose sur un jeune homme que je n'ai pas vu depuis quelques semaines, je sens mon coeur s'emballer dans ma poitrine et ma respiration en profite pour se stopper quelques instants. Je suis entrain de rêver, il ne peut pas être là, devant moi, alors qu'il ne m'a pas donné de nouvelles depuis la nuit que nous avons partagé. A cette pensée, je reprends mon esprit et me redresse avec mes affaires et essaie de paraître le plus normal possible, comme si sa présence ne me faisait rien. En fait, je dois avouer que je ne sais pas quoi penser. D'un côté je suis content de ne pas avoir eu de ces nouvelles et de l'autre cela m'a frustré. Il faut avouer que c'était ma première fois avec un homme et que cela m'a totalement déstabilisé vu que je m'étais toujours pensé hétéro. Sa remarque sur le prince charmant, me fit légèrement sourire et également secouer la tête. « Mon prince charmant ? Tu dois rêver, parce que tu es loin de l'être. » En même temps, je lui reprends le livre que j'avais oublié sur le sol et le rajoute dans mon sac déjà bien lourd. En même temps, je me demande ce qu'il fait ici et mon regard parcours les alentours pour voir si quelqu'un l'attend un peu plus loin, mais non. Le jeune homme à l'air d'être seul, ce qui me réjouis et je ne comprends de nouveau pas pourquoi. Après tout,, je ne sais rien de lui, du moins je ne me rappelle de rien. Quelques détails, mais plutôt de la nuit que du moment passé dans le bar. Je me passe une main dans les cheveux et sa question me fait éclater de rire. « Ben oui ça se voit non ? Et plus précisément en psychologie, même si je me doute que cela t'intéresse. Et toi, qu'est-ce que tu viens faire ici ? » J'arque légèrement un sourcil tout en posant ma question et mon regard parcours une nouvelle fois le couloir, comme si j'allais trouver la réponse en regardant autour de moi. Alors que je repose mon regard sur lui, je le parcours rapidement de la tête au pied, sans vraiment m'en cacher au final et je dois même avouer que je suis légèrement content de le revoir après tout ce temps.
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Sujet: Re: (jules) retrouvailles inattendues Mar 4 Aoû - 11:46
Après ma première remarque j’aperçus un léger sourire sur ses lèvres et je me doutais qu’il ne pensait pas ses paroles. Si je ne lui plaisais pas, au moins physiquement, jamais il ne m’aurait laissé le draguer ouvertement ce soir là. Il cachait quelque chose et au vu de ses regards un peu partout, on aurait pu croire qu’il semblait inquiet que l’on puisse me voir avec lui. Je n’étais pas de l’université et il devait s’en douter s’il se rappelait un minimum de notre discussion dans le bar. A moins qu’il était déjà complètement bourré pour se souvenir de quoi que ce soit. La tournure pourrait être marrante si je pouvais lui faire croire des trucs qu’il ne pensait pas avoir dit. « C’est pas trop ce que tu m’as dit la dernière fois Reese. » Je l’observais ranger ses affaires avec un sourire en coin. J’étais un mauvais menteur et il pourrait directement le voir soit il prendrait ça pour de la moquerie. Je pouvais bien un peu m’amusé avec lui à le voir se chercher des excuses s’il n’assumait pas. « Psycho ? Intéressant. Je viens faire un tour, j’avais une livraison à faire. Si tu ne te rappelle pas, je ne suis pas étudiant moi. » Lui en psycho ? Bon si je consulte un jour un psychologue qui semble avoir plus de problèmes à ne pas être déstabilisé face à un beau mec je me poserais des questions. Enfin pourquoi pas, il semblait plutôt tendre et à l’écoute lors de notre discussion. Mais sa petite remarque sur le fait que je ne m’intéresserais sûrement pas à ce qu’il étudiait m’interpella. En gros, ça l’avait touché que je ne réapparaisse pas dès le lendemain à sa porte. Il a dû prendre à la lettre ce que je lui avais écrit avant mon départ. Ca me faisait plutôt plaisir en vrai, savoir que je pouvais lui être resté en mémoire suffisamment vu le peu qu’il semblait avoir retenu de moi. Je suis son regard sur moi en souriant à nouveau, un léger rire m’échappant. Il change vite de caractère ce petit, il remarque enfin qu’il ne me résiste pas plus de deux minutes. Je l’observe à mon tour en me disant que les bruns c’est vraiment mon péché mignon, mais lui..il a quelque chose en plus. Un truc qui me fait plus d’effet que si c’était seulement physique. Je me rapproche dangereusement de lui pour voir sa réaction, s’il ose continuer de me reluquer car personne ne passe dans le couloir à ce moment là. « T’es censé aller en cours maintenant ou on peut aller boire un café sur le campus ? Je crois je dois me faire pardonné de ne pas avoir réapparut plus tôt. Enfin si t’en as envie. » J’hausse les épaules pour jouer à l’innocent. Ma première approche était la mauvaise alors autant y aller en douceur avec lui, je ne comptais pas me retrouver comme un con ignoré au milieu de cet endroit. Mon ego en prendrait un coup.
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Sujet: Re: (jules) retrouvailles inattendues Mar 4 Aoû - 12:44
Je regarde le jeune homme qui me fait face et je me demande réellement si je ne suis pas entrain de rêver. Après tout, il m'a laissé sans nouvelles durant des semaines et il n'y a donc aucune raison pour qu'il soit bien là, devant moi à cet instant présent. Notre conversation débute plutôt bizarrement vu que Jules me parle directement de prince charmant, ce qui me fait bien rire, parce que je ne crois pas du tout aux contes de faim. Quand je l'entends me dire que je disais le contraire lors de notre rencontre, je me retiens de de respirer quelques instants et pendant que je fouille ma mémoire, je me sens devenir rouge tomate. Heureusement que nous sommes seuls dans le couloir, parce que sinon on pourrait se poser des questions. « Tu as certainement mal entendu. Pourquoi est-ce que je t'aurais traité de prince charmant, alors qu'on ne se connaissait pas du tout ? » Mais d'un côté, cela ne m'étonne qu'à moitié de lui avoir dit ça. J'avais du boire plus que raison et quand je bois, je ne contrôle plus du tout mes paroles. De plus, Jules est plus que séduisant et si on le regarde bien, je dois avouer qu'il a un petit d'air de prince charmant. Heureusement pour moi, la conversation change de route et par sur celle des études, ce qui me rassure plus. Au moins dans cette voie, je me sens plus à l'aise et parler de mes études me permet d'être un sur de moi. Un léger sourire nait sur mes lèvres quand il me dit qu'il n'est pas étudiant mais simplement qu'il est venu faire une livraison. Mon esprit se met à tourner à tourner rapidement pour trouver des réponses aux questions que je me pose, tandis que ma bouche s'ouvre et se referme sans qu'un son n'en sorte. « Euh oui... Je m'en doutai un peu, tu fais quand même plus vieux que les autres étudiants. Tout au plus, tu peux passer pour un professeur remplaçant. » Je l'observe tranquillement du regard et vu que nous sommes seuls, je me le permets parce que je suis certain que personne pourra surprendre mon regard. Un léger silence se fait entre nous et je dois avouer que je ne sais pas quoi dire pour l'enlever, parce que finalement c'est lui qui n'a plus donner de nouvelles. A cette pensée, un très léger soupir s'échappe d'entre mes lèvres et je ne comprends toujours pas pourquoi je suis autant frustré quand j'y pense. Après tout, nous avons simplement passé une nuit ensemble et c'est simplement lui qui m'a fait comprendre que les hommes m'attiraient autant que les femmes. Je suis tellement plongé dans mes pensées, qu'il me faut un certain temps pour réaliser qu'il m'a proposé d'aller boire un café en sa compagnie pour se faire pardonner de son silence. Je le regarde sans rien dire, pendant que je réfléchis pour savoir si c'est une bonne idée que j'accepte ou pas sa proposition. Je laisse finalement un nouveau sourire naître sur mes lèvres et je remets correctement mon sac sur mes épaules. « C'est le moment du déjeuner, donc je suis d'accord d'aller boire un café. Par contre, il faut également que je mange quelque chose, sinon je vais pas tenir le reste de la journée. » Je ne comprends pas vraiment pourquoi j'ai accepté son invitation mais cela me permettra de manger en compagnie d'un séduisant jeune homme et peut-être qu'il pourra mettre des réponses sur les questions que je me pose depuis qu'il a disparu en me laissant un simple mot sur l'oreiller. Lentement, je me passe une main dans les cheveux tout en me demandant où il veut aller boire ce café et tout ce que j'espère c'est que ça sera un endroit tranquille où il n'y aura pas trop de monde. Non pas que j'aime pas être entouré de pleins de gens, mais je sens que la conversation qu'on va avoir n'a pas besoin de tomber dans des oreilles indiscrètes.
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Sujet: Re: (jules) retrouvailles inattendues Mer 5 Aoû - 21:22
Il devient de nouveau rouge comme une écrevisse et je trouve cela tellement mignon. J'ai l'habitude de faire face à des mecs sur d'eux alors que lui c'est clairement tout le contraire. Soit c'est moi qui l'intimide soit il est naturellement comme ça. Dans tous les cas, il commence à devenir un peu plus intéressant que lors de notre rencontre. « J'en sais rien, mais t'auras bien une raison de le faire plus tard. » Je me voyais très bien le revoir ailleurs, autre que dans une université ou dans un bar. Et c'était ma façon de lui dire que j'étais attiré par lui, de lui dire que j'aimerais apprendre à le connaître. Sauf que dire ce que je pense vraiment sans plaisanter ce n’est pas vraiment mon truc. « Moi prof ? Non quand même pas. Je n'ai que 23 ans tu sais, je ne suis pas encore près d'avoir la trentaine. » A ce moment-là je me demande quel âge il me donne. Je sais que j'ai toujours paru plus vieux que mon âge réel mais de la à me voir déjà en tant que professeur ça serait un peu gros. J'aurais du lui faire croire qu'il aurait pu avoir couché avec un prof tiens. La situation m'aurait bien fait rire, mais c'était un peu tard pour le faire tourner en bourrique. De ce que je me rappelle de notre discussion lui avait la vingtaine, mais en l’observant de plus prêt je ne lui aurais jamais donné cet âge. C’est vrai qu’il a un corps d’homme, ça par contre je m’en rappelle parfaitement bien après avoir dormi auprès de lui. Mais son visage est encore enfantin, ce qui va parfaitement avec sa personnalité, il semble tellement doux et calme par rapport à moi. Le silence entre nous ne me paraît pas long mais j’appréhende sa réponse en pensant qu’il puisse me refuser mon invitation. Peut-être pour son propre égo comme je n’étais pas revenu le voir chez lui, ce que je comprendrais parfaitement. Le sourire qui apparaît sur ses lèvres me rassure directement, je comprends qu’il semble ne pas pouvoir me refuser un café. « Tu peux prendre ce dont tu as envie. Je connais un endroit sur le campus qu’on m’a déjà conseillé, suis moi ! » Après sa réponse positive je me sens de bonne humeur et je lui sourit en retour. Je sais que je lui plais toujours sinon il m’aurait envoyé balader sans chercher à comprendre. Je prends alors les devants en attrapant son avant-bras pour l’entraîner avec moi vers le lieu dont j’ai l’habitude de fréquenter. Je ne sais pas comment il va réagir face à mon rapprochement plutôt tactile mais je sens que si je ne me bouge pas, ce petit gars ne le fera pas. Personne ne traine dans les couloirs et je ne le tiens pas non plus par la main, je ne franchis pas encore des limites qu'on m'a déjà reproché.
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Sujet: Re: (jules) retrouvailles inattendues Dim 16 Aoû - 14:14
J'ai la nette impression d'être dans un rêve et que si je fais le moindre mouvement je vais me réveiller et Jules disparaîtra de devant mes yeux. Je le regarde sans comprendre ce qui est entrain de se passer et quand il me dit que je risque de l'appeler mon prince charmant une autre fois, je laisse apparaître un léger sourire sur le coin de mes lèvres sans laisser une réponse sortir d'entre mes lèvres. Je ne vois de tout façon pas quoi rajouter, surtout qu'il a l'air sur de lui et que moi, là tout de suite, je ne suis pas du tout sur de moi. Mon regard parcours l'endroit toutes les trente secondes, pour être certain que personne ne soit autour de nous et puisse entendre ce que nous sommes entrain de nous dire. Quand je l'entends me dire qu'il n'a que 23 ans et donc qu'il est trop jeune pour être un professeur remplaçant, je pris un petit air surpris. Parce que je dois bien avouer que je pensais qu'il était plus âgé que ça. Peut-être que c'est à cause de son air virile et son air si sûr de lui qui me donne cet impression. Moi à côté, je dois donner l'air d'un gamin totalement apeuré et pas du tout sur de lui. Je me passe nerveusement une main dans ma chevelure et laisse même un rire plutôt stupide s'échapper d'entre mes lèvres. « Désolé... J'ai toujours été très nul pour donner un âge à quelqu'un. J'espère que tu ne l'as pas pris mal. Sinon faut que je trouve quelque chose pour me faire pardonner de ma gaffe. » Je sens mes joues devenir une nouvelle fois rouge pivoine et je me demande en même temps si cela est possible de rester bloqué dans cette couleur, parce que depuis que je suis en face de lui, j'ai l'impression d'être de plus en plus rouge et je ne sais pas comment me débarrasser de cette couleur. A peine quelques secondes plus tard, le jeune homme me propose d'aller boire un café et mon cerveau se met en marche pour tourner à cent à l'heure. Je ne suis pas certain que se soit une bonne idée d'être en publique avec lui mais avant que j'ai le temps de réfléchir plus longtemps, je m'entends accepter sa demande, ce qui me fait pester intérieurement. En l'entendant me dire qu'il connait un endroit parfait sur le campus, j'ai un léger mouvement de recul. Sur le campus ? Au milieu de plein de monde ? Je ne suis pas certain d'en avoir le courage et j'ai envie de prendre mes jambes à mon cou. « Sur le campus ? T'es certain de toi ? Euh... Tu sais, je ne suis pas à l'aise entouré de plein de monde. On pourrait pas se trouver un endroit tranquille ? Surtout que j'ai de quoi manger avec moi... » Alors que je débite ma demande à tout allure, il m'entraine avec lui en direction de l'endroit qu'il vient de me citer et en sentant son bras sur le mien, je retiens ma respiration quelques secondes pendant que mon coeur bat la chamade. Je ne me suis pas du tout prêt à me montrer en publique avec un jeune homme et encore moins avec quelqu'un qui n'étudie pas dans l'école. Mais il a l'air tellement sur de lui, que je le suis, en priant pour croiser personne que je connaisse, parce que j'ai aucune excuse valable pour trainer avec lui. Un léger soupir s'échappe d'entre mes lèvres et pendant que nous traversons le couloir encore désert pour le moment, je relève la tête pour le regarder. « Et comment ça se fait que tout un coup tu as envie de passer du temps avec moi ? » C'est vrai que j'ai de la peine à comprendre son fonctionnement et cela me perturbe de plus en plus, surtout qu'il avait tout le temps de me rappeler avant qu'on se croise dans le couloir de mon école.
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