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| Sujet: (M/LIBRE) JAKE GYLLENHAAL. Mar 28 Juil - 21:03 | |
| nom au choix {she took my heart, i think she took my soul.} © gyllenhaaldaily/closer, kings of leon.
prénom, nom : À votre convenance, je ne le mentionne jamais explicitement. âge, lieu et date de naissance : 31/35 ans. origines et nationalité : Selon l'histoire que vous brodez pour lui. Idéalement anglais de nationalité. à Londres depuis : Son récent flirt avec Erna n'engage pas de date. Il est cependant imprégné de la capitale, y possède ses rituels. occupation : Un métier juridique. Je ne fais mention d'aucun dans l'anecdote. Avocat, juge, juriste, etc. Je l'imagine en ténor du barreau, mais rien d'obligatoire. statut civil : Marié, s'éprenant de la brune malgré cette situation. orientation sexuelle : Ses doigts parcourent les courbes féminines, sans que jamais ses yeux ne rencontrent ceux d'un homme. quartier de résidence : Choix libre. statut financier, groupe : Riche, à n'en pas regarder les dépenses, à exhiber sa fortune sans pudeur. traits de caractère : Avenant, cartésien, déloyal, esthète, fougueux, habile, impartial, ironique, pragmatique, sanguin. avatar(s) proposé(s) : Jake Gyllenhaal ou Henry Cavill. Négociations ouvertes. {so much stuff you got to understand}Le personnage vous appartient dans son intégralité. Oeuvre de votre imagination sur chaque pan de son existence, il vous suffit d'y intégrer sa relation avec Erna, l'attachement réciproque qui, malgré tout, ne présage aucune idylle, moins encore un divorce. Le lien, évolutif, offre à Erna l'opportunité de mettre un terme à un jeu infantile, selon, il va de soi, le déroulement du rp - lien avec Anton Meisl à discuter.{that tears have drawn your dreams}AMBIGÜ. Leur rencontre ne prélude aucune liaison. Ils se cherchent - Erna plaçant depuis toujours le jeu au coeur de sa destinée. S'égarent, parfois, dans le regard de l'autre. S'avouent l'interdit en silence. Leur rencontre n'amorce qu'une aventure sans lendemain, un adultère parmi d'autres. Mais, aucun ne se résout à fermer la parenthèse, faire de cette nuit l'unique et ultime. Il se lasse certainement d'une vie ordonnée, elle perçoit en lui l'adversaire espéré. Succession de revanches sans dernière, la cadence de leur palpitant se hâte - l'adrénaline, l'appât du gain, sinon la naissance d'un sentiment, d'un amour à l'évidence chimérique. Si elle cache une main de rois, lui possède un as, son atout - le solitaire qu'il isole dans sa poche à l'instant où il l'aperçoit. Il tire les ficelles sans qu'elle ne se doute de rien, sans du moins qu'elle ne devine. Elle espère bien davantage de la vie qu'un jeu d'enfants. Erna grandit - avec lui.- Spoiler:
- she's a hard way to go, and there ain't no way to stop. -Elle commande un cocktail au comptoir du bar, s'attable en fond de salle, ôte le marque-page de son exemplaire d'Anna Karénine. Elle goûte à la littérature russe, enfant déjà, lorsque, louvoyant par-delà le banc des habitués, elle s'entend héler Lolita. Belle de jour, parfois. Elle se souvient esquisser un sourire timide, le feu aux pommettes sur son pâle visage. Poupée de ce pub délabré, établissement bien mal coté, qui s'émancipe, se délie de ce poids au coeur, ces mots irascibles que l'alcool, seul, concède. Elle se glisse chaque mardi dans le climat feutré de celui-ci, sans jamais babiller - pas davantage, du moins, que pour sa boisson colorée. Ce soir-là, entre deux lampées, elle discerne un regard aguicheur, une silhouette à son opposé. Elle charme, claque ses talons contre le plancher, s'invite à sa table. Il interpelle l'employé pour deux coupes de champagne, prestement déposées. Elle jauge l'étranger habillé Prada, sa montre Gucci. Elle s'amuse de ce témoin d'opulence, allégorie d'une fortune proéminente. Il chiffonne les billets dans sa poche, se dit meneur dans cette séduction. Elle revêt le masque naïf d'une proie facile, lui se languit d'atteindre son objectif. Bientôt il frôlera sur le bois de chêne sa carte d'hôtel. Elle se délecte du millésimé, pince ses lèvres carmin. Subtile manège perturbé alors - il révèle sa faille, perd la manche. Elle sourcille au nom écrit à l'écran, à ce bref trouble s'immisçant dans ses prunelles, la nervosité de son choix en ignorant l'appel. Ma stagiaire — une véritable empotée. Mais elle pourrait bien égarer l'un de mes dossiers, pourvu que les secondes en votre compagnie s'allongent. Il se sait en mauvaise posture, réclame finement revanche. Distraction nocturne pour laquelle la brune, étrangement, ne se lasse. Vous dépensez bien des paroles en prétextes. De toutes ses inventions, elle n'approcherait pas la vérité - si, encore, elle la voulait connaître. Elle reconnaîtrait volontiers la flatterie de ses excuses, mais il lui faudrait les admettre en l'état et l'ancrer dans un récit à peine façonné. Non, elle ne se résout à le gratifier d'un point sans effort (contrôle de l'anxiété mis à part). Elle abat l'Indomptable, se dévoile. Il serre ses doigts sur le cristal - motif jubilatoire mal réprimé. Elle se mord l'intérieur des joues que l'écarlate réchauffe, occulte l'émotion en s'étonnant de la soudaine transaction. L'inconnu baisse le regard, se plie au marché, et s'éloigne, un désir ardent en embrassant l'ombre d'une blonde. Erna interroge l'homme de ses iris vipère. Vous me rapportez cinquante livres. Cinquante. Le prix de sa société. Pari infantile comptabilisant le temps avant que l'appât ne morde au filet. Elle dédaigne le parti pris. En tant qu'objet de la victoire, il me revient de droit 60% de la somme contractée. Il marque son premier point, à l'instant où elle s'infiltre dans son terrain d'excellence. Lentement, elle tournoie dans son microcosme, s'enlise, une pression exercée dans sa poitrine.
vos préférences : Il me faut vous remercier, d'arrêter votre rêverie ici, d'envisager jouer le rôle (essentiel, vous le présumez, au développement de mon personnage et, d'une manière secondaire, à celui d'Anton). Je n'exige pas davantage que le respect du règlement, sinon un français convenable - préservé de fautes grossières qu'une relecture évince aisément. |
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