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 rien ne vaut de bonnes vieilles excuses. (pippa)

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MessageSujet: rien ne vaut de bonnes vieilles excuses. (pippa)   rien ne vaut de bonnes vieilles excuses. (pippa) EmptyMer 29 Juil - 22:32


pippa & kaeden
{rien ne vaut de bonnes vieilles excuses.}
© tumblr


si l'amour excuse tout, il ne doit pas pour autant servir d'excuse. tu avais promis de passer. il fallait que tu passes. depuis plusieurs jours déjà, tu y pensais. tu t'imaginais la revoir, seul à seule, face à face. tu imaginais tes yeux plongés dans son regard et ton bras frôlant le sien. une confrontation sans merci. des excuses, des explications... peut-être une réconciliation ? tu te posais beaucoup de questions, te demandant comment les choses allaient se dérouler. allait-elle te pardonner toutes tes erreurs, ton absence, ta mystérieuse disparition et ton retour tout aussi étrange ? tu avais beaucoup de doutes là-dessus. tu en avais envie et pourtant, tu te mettais à sa place. elle était rancunière pippa et ce que tu avais fait, c'était tout bonnement impardonnable. à sa place, tu aurais très mal réagi alors, tu ne pouvais pas lui demander de t'excuser, de te pardonner ces nombreuses fautes en un claquement de doigts. il lui faudrait du temps et tu espérais que cela suffise parce que d'une manière, tout ce que tu avais fait jusqu'à maintenant, c'était pour elle, pour la protéger, pour ne pas la blesser.

allongé dans ton lit, tu observais le plafond sans te rendre compte du fait que ton réveil sonnait encore et encore et ce, depuis plusieurs minutes déjà. tu soupirais bruyamment avant de laisser ton bras glissé le long de la table de chevet pour finalement s'écraser contre ce foutu réveil. tu n'avais pas besoin de ça. c'était juste pour t'habituer aux nouveaux horaires. le décalage faisait mal et il fallait que tu t'y fasses. d'un bond, tu sortis du lit pour gagner la salle de bain. c'était dimanche et gaëlle avait passé la nuit chez riley. tu pris donc le temps de te préparer pour la première fois depuis bien longtemps. profitant de l'eau chaude qui ruisselait le long de ton corps, tu tentais d'inventer un discours plus ou moins construit. tu enfilas une chemise, un jean, des baskets et passais du gel dans tes cheveux. jetant un dernier coup d'oeil à ton portable, tu te décidas enfin. il fallait que tu y ailles. c'était le moment où jamais.

rassemblant tout ton courage, tu finis par frapper à la porte de la maison. tu te demandais si pippa allait te répondre ou si c'était micah ou encore ses parents qui allaient te faire face d'ici quelques minutes. pourtant, tu voulais pippa. pippa est rien qu'elle. tu avais tant de choses à lui dire, à elle et personne d'autre. fallait-il encore qu'il y ait quelqu'un. ton coeur battait un peu plus vite et finalement, tu décidas d faire marche arrière. c'était lâche de ta part or, l'attente te faisait stresser. s'il y avait quelqu'un, la porte d'entrée aurait dû s'ouvir depuis bien longtemps.
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MessageSujet: Re: rien ne vaut de bonnes vieilles excuses. (pippa)   rien ne vaut de bonnes vieilles excuses. (pippa) EmptyJeu 30 Juil - 15:34


pippa & kaeden
{rien ne vaut de bonnes vieilles excuses.}
© tumblr


si l'amour excuse tout, il ne doit pas pour autant servir d'excuse. tu n'en revenais pas. bloquée. bouleversée. paraysée. toi, petit être chétif qui avait réussi à t'enfermer dans ta coquille de platine, voilà qu'en quelques mois, tout le monde s'acharnait à t'en faire sortir. tous tambourinaient, avec leurs retours et leurs excuses, avec leurs sourires et leurs tendresses, avec leurs pleurs et leurs caresses. tu n'en voulais pas. tu avais bien assez souffert par le passé pour ne pas avoir envie de recommencer. mais entre micah, ta mère et maintenant kaeden.. tu n'arrivais plus à tenir. c'est pourquoi, cette longue douche tantôt brûlante pour t'apaiser et tantôt glacée pour te réveiller était une obligation vitale. elle était là pour te remettre les idées en place tout en les laissant vagabonder quelques minutes dans des songes interdits. c'est dans ces moments là que tu te souvenais de la douceur de ton adolescence. de ce frisson qui te parcourait lorsque fut une époque, tu avais tout qui te souriait: famille, amis, amour. tu te souvenais de cette épisode palpitant où ta mère, encore vivante, était au travail, où tu avais l'appartement pour toi, où kaeden était venu te dévêtir pour mieux profiter de ton corps juvénile et où ton frère avait presque failli vous découvrir. que d'histoires, que de rigolades. aujourd'hui, tout était différent. tu étais seule -ou presque- face à l'adversité de ce monde sanguinaire. tu avais du mettre ta vie en parenthèse pour aider tes soeurs et ton frère. quand le plus grand avait mis les voiles, quand tu t'étais retrouvée seule à la barre, tu avais quitté études et vie sociale pour prendre soin de la marmaille. tu ne t'en plaignais pas: tous auraient pareils pour toi. mais le fait est que tes rêves s'étaient volatilisés, d'une façon bien trop rapide pour le réaliser. et aujourd'hui, alors que ton passé réapparaissait peu à peu, tu impactais. tu n'étais rien, tu n'avais rien. les larmes coulaient sur tes joues mouillées, des rigoles d'eau se formaient, mélangeant l'eau salée à l'eau claire et froide sortant du pommeau de douche. personne ne pouvait le voir, personne ne pouvait t'entendre. tu n'étais pas bruyante, seules les larmes perlaient silencieusement. c'est alors qu'on sonnait à ta porte. tu l'avais entendu, lointain écho qui t'avais ramené à la réalité. tu soupirais. micah avait surement encore oublié ses clés.
tu aurais aimé le laissé dehors, attendre un long moment devant votre porte, le laisser tambouriner sur le bois peint de blanc. cela te réjouissait, cela permettait aux larmes de s'arrêter de couler. mais il n'avait sonner qu'une fois, un coup sec et vif. tu soupirais: après tout, peut n'était-ce pas lui. tu te devais donc d'intervenir. coupant l'eau, te déconnectant de ce moment d'extrême bonheur, tu t'enroulais dans cette serviette blanche, séchant ton petit corps frêle, séchant rapidement le bout de ta crinière, et t'approchait de la porte. tu l'entrouvais, ne prenant même pas la peine de regarder qui c'était, persuadée qu'il ne pouvait s'agir que de ton frère ainé. t'as encore oublié tes clefs ou c'est seulement pour le plaisir de m'embêter? aucune réponse. tu soupirais, tu t'affolais. tu passais la tête à travers la porte. tu le voyais. il te regardait. de ce regard stupide, de ce regard béa, avec ce sourire que tu lui connaissais tant. d'un geste stupide et puérile, tu refermais la porte. ton coeur battait trop fort. tu n'entendais plus, tu ne voyais plus. tu soufflais, bruyamment. un coup sec sur la porte se fit entendre, t'obligeant à reprendre tes esprits rapidement. tu essayais de coiffer tes cheveux trempés, de masquer le rouge de tes yeux en les humidifiant de tes paupières battantes, tu remontais la serviette tout en essayant de paraitre décente. tu rouvrais la porte, doucement, à moitié. kaeden. encore une fois, le seul mot que tu arrivais à dire. tu ne savais pas pourquoi, mais tu ne savais plus quoi dire. tu le regardais, il te regardait. tu soupirais, il baissait les yeux, sur ta tenue qui n'en était pas une. tu rougissais, une peu, t'éloignant de la porte pour te précipiter dans ta chambre qu'il connaissait tant. entre. un mot. simple. puissant. qui le laissait repénétrer dans ton univers, dans ton mond,e dans ta vie. tu fermais la porte de ta chambre, pour rapidement enfiler un short et un débardeur blanc. rien de plus, rien de moins. tu ne voulais pas le laisser attendre plus longtemps. tu essorais tes cheveux et balançais la serviette à travers la pièce. tu ressortais, le voyant à nouveau dans ce salon qu'il connaissait. tu t'appuyais sur l'ouverture de la porte, nonchalamment, pour cacher ton mal-être. que fais-tu là? tu n'arrivais pas à faire de vraies phrases. tu ne savais pas comment cela était possible? plus de 5 mots t'étais difficile. tu allais commencer ainsi, voir comment la visite allait évoluer.
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MessageSujet: Re: rien ne vaut de bonnes vieilles excuses. (pippa)   rien ne vaut de bonnes vieilles excuses. (pippa) EmptyVen 31 Juil - 11:41


pippa & kaeden
{rien ne vaut de bonnes vieilles excuses.}
© tumblr


si l'amour excuse tout, il ne doit pas pour autant servir d'excuse. tu ne savais pas où tu avais trouvé le courage d'aller sonner chez elle. après tout, tu étais en faute, peut-être aurais-tu dû attendre qu'elle te contacte. oui, tu aurais dû attendre qu'elle te demande des explications, lui laisser le temps de digérer ce qu'il se passait avant de te jeter dans la gueule du loup de cette façon. elle te détestait surement et cette idée te faisait mal au coeur. jamais tu n'avais eu envie de lui faire du mal au contraire, tu ne voulais que son bonheur, si bien qu'avant de partir, tu t'étais posé beaucoup de questions au sujet de votre relation. ne devrais-tu pas tout avouer à Micah ? après tout, c'était ton meilleur ami et si tu étais heureux et rendais sa petite soeur heureuse également, tu ne voyais pas où était le mal. peut-être qu'il aurait accepté. peut-être qu'il t'aurais cassé la gueule aussi mais avec le temps, tu étais persuadé que les choses auraient pris une bonne tournure. votre relation était assez excitante comme elle l'était seulement, tu voulais aller de l'avant et c'était la première fille pour laquelle tu faisait tant d'efforts. mais au lieu de ça, il avait fallu que tu fasses le con, que tu tombes sur cette fille et qu'elle tombe enceinte et si cet événement avait été la pire erreur de ta vie, il avait aussi été la plus belle que tu n'ai jamais faite. aujourd'hui, si c'était à refaire, tu le referais surement. pour Gaëlle. mais tu changerais le cours des choses après ça. tu prendrais le temps de parler avec Pippa, tu lui expliquerais les choses, lui laisserais le temps d'encaisser pour mieux la retrouver après. oui, si tu pouvais remonter le temps, tu ne t'enfuirais pas de la même façon que la première fois, c'est une certitude. peut-être qu'elle t'en aurait encore plus voulu et peut-être qu'elle t'aurait envoyé chier mais au moins, tu aurais essayé, tu ne t'en voudrais pas autant qu'aujourd'hui.

en attendant, il fallait que tu assumes tes choix et tes erreurs et Pippa avait le droit de connaître la vérité alors, même si tu avais eu envie de tourner les talons pour partir, tu fis volte face au moment même où sa voix résonnait dans tes oreilles allant jusqu'à faire écho dans ton coeur. elle était toujours aussi belle lorsqu'elle était énervée et ça te faisait légèrement sourire. tu devais avoir l'air con parce que c'est pas comme ça que tu devrais réagir. tu devrais baisser les yeux et lui demander pardon de suite or, au lieu de ça, tu avançais doucement vers elle et ce, jusqu'à ce qu'elle te claque la porte au nez. ce n'était pas vraiment une façon d'accueillir ses invités or, tu avais l'habitude avec elle. elle n'en faisait qu'à sa tête, elle était différente des autres et c'est pour ça que tu l'aimais tant Pippa. tu attendais impatiemment, te demandant si elle comptait ouvrir de nouveau cette porte qui vous séparait ou si elle était partie vaquer de nouveau à ses occupations parce que c'est tout ce que tu méritais après lui avoir brisé le coeur il y a cinq ans de cela. pourtant, après quelques secondes durant lesquelles tu entendais uniquement ton coeur battre encore et encore plus vite à l'intérieur de ta cage thoracique, la porte s'ouvrit doucement sur cette magnifique créature en serviette. elle avait les yeux légèrement rosés et de petites cernes qui la trahissaient. ses cheveux étaient encore en bataille, tout juste essorés et malgré tout, elle était parfaite et tu ne pouvais faire autrement que de la dévisager longuement tandis que ton nom sortit de nouveau de ses lèvres. comme la première fois. aucun autre son ne sortit de sa bouche et toi, tu ne savais pas non plus par quoi commencer. tu attendais un instant, les mains dans les poches, tout penaud. finalement, après avoir aperçu une lueur rouge sur ses joues, elle tourna les talons et te laissas entrer. comme au bon vieux temps, tu fis comme chez toi. tu pénétrais à l'intérieur, refermais la porte derrière toi, verrouillais la porte pour que personne ne vienne vous déranger. dans le passé, c'était pour pas que Micah vous surprenne aujourd'hu, c'était pour que vous puissiez discuter tranquillement. tu te dirigeas vers le salon, attendant qu'elle revienne, surement avec quelque chose de plus décent sur le dos. t'aurais bien aimé qu'elle reste ainsi or, tu n'étais pas en position de demander quoique ce soit. par conséquent, tu observais les alentours, visitant cette pièce comme si c'était la première fois que tu la découvrais alors qu'en réalité, tu connais cette maison comme ta poche. tu sais tout sur cet endroit, sans doute plus que les propriétaires eux même et pourtant, tu te sens comme étranger. tu ne peux faire un pas et ce, jusqu'à ce qu'elle apparaisse dans l'encadrement de la porte, vêtue d'un short et d'un débardeur blanc qui laissait deviner qu'elle n'avait rien en dessous. bordel, elle aurait pu mettre quelque chose d'autre ! tu te concentrais sur sa voix, levant les yeux vers son doux visage durcit par ses traits qui trahissaient son énervement. tu comprenais celui-ci, tu ne pouvais lui en vouloir. je suis venu m'excuser... c'était la première fois que t'arrivais à sortir quelques mots depuis que tu avais posé les yeux sur Pippa et pourtant, tu parlais d'un ton assuré, certain et tu ne cherchais ni tes mots, ni tes phrases. tu savais pourquoi tu étais ici contrairement à elle et tu avais donc plus d'assurance. et te donner des explications si tu veux bien m'écouter. ajoutas-tu assez rapidement avant de la laisser prendre la parole à son tour.
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