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 Never fall again | Nicolas

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MessageSujet: Never fall again | Nicolas   Never fall again | Nicolas EmptyLun 3 Aoû - 21:18

{I found a way to let you in,
but, I never really had a doubt}


Never fall again | Nicolas Tumblr_m7uk8jEwWf1qeitqh


Plongée dans des idées de rêves et de cauchemars confus, Delilah ne gardait qu’un vague souvenir d’un sommeil agité. Elle revivait comme bien des nuits le jour fatidique où elle avait perdu son frère. Elle ressassait les secondes et essayait à chaque fois d’empêcher le tireur d’appuyer sur la gâchette, en vain. Aucun scénario ne se terminait de la façon souhaitée et quand bien même l’un de ses rêves aurait trouvé un dénouement heureux, la réalité ne lui ramènerait pas Gabriel. Le bruit des draps qui se froissent lui était parvenu à plusieurs reprises au cours de la nuit, plus distinct au fur et à mesure que la phase de réveil s’était amorcée, comme s’il s’agissait du seul lien tangible capable de la guider, de la ramener à l’état de conscience. Ses paupières clignèrent lentement, une fois puis deux. Et puis soudain, ses yeux s’ouvrirent. Delilah tourna la tête et dirigea sa main à côté d’elle. Rien. Le lit était encore chaud mais vide depuis un moment déjà. Elle alluma la lampe de chevet sur sa table de nuit et constata que Nicolas devait avoir déserté la chambre pris d’une crise d’inspiration pour son livre. Elle avait l’habitude depuis le temps, ça lui arrivait de temps en temps, surtout par périodes. Les yeux de la jeune femme se portèrent sur le réveil matin qui n’indiquait pas plus de six heures, il était encore extrêmement tôt mais elle n’arriverait pas à se rendormir. Delilah repoussa les draps et enfila un léger peignoir de soie pour recouvrir ses sous-vêtements en dentelle. Ce n’était pas parce qu’elle était mariée depuis un moment qu’elle devait s’emmitoufler dans des pyjamas de grand-mère. Elle descendit ensuite dans la cuisine pour se préparer un café noir bien corsé lorsqu’elle croisa Nicolas assis derrière son ordinateur à la table de la salle à manger. Il préférait habituellement travailler dans son bureau cependant la pièce centrale de la maison offrait une température plus fraîche. Elle arriva sans faire grand bruit pour ne pas l’interrompre brutalement et s’approcha en douceur de son mari. Depuis qu’il était rentré de voyages pour la soutenir face à la perte de son frère, le couple s’était retrouvé et quelque peu ressoudé. Comme au bon vieux temps. Old good times. Sa joue se posa contre la sienne, son souffle chaud atterrissant sur son oreille ; tandis qu’inconsciemment ses doigts vinrent s’emmêler aux siens pour cesser tout mouvement sur le clavier. Au cœur de leur salle à manger, en plein milieu de la nuit, loin de leur quotidien, ils pourraient facilement se perdre dans les bras l’un de l’autre et s’oublier. « Tu es réveillé depuis longtemps ? » Demanda-t-elle. « Ça a l’air de bien avancer. » Le nombre de pages par rapport à la veille avait pas mal augmenté. Peau contre peau, s’imprégnant quelques secondes de son parfum, Delilah s’effraya elle-même au fil des secondes qui s’égrenaient. L’écrivain était tellement ancré en elle comme l’encre indélébile sur les pages d’un livre neuf qu’elle n’était pas sûre de savoir comment vivre sans lui. Un livre n’en est pas un sans une histoire pour le lire. Elle n’était pas elle-même sans lui dans son univers. Et pourtant, malgré cette incertitude quant à sa survie hypothétique dans un monde dénué de son Nicolas personnel, Delilah ne pourrait jamais se résoudre à lui dire ce qu’elle ressentait avec des mots aussi criants. Parce que toute sa vie, une partie d’elle, resterait amoureuse de cet homme. La jeune policière se mordit la lèvre pour ne pas que les cauchemars de cette nuit lui reviennent en tête. Certains se pinçaient pour revenir dans le monde réel, elle, se tuait les lèvres à chaque fois. Elle n’était plus cette fille qui s’apitoyait sur elle-même. Pas après cinq mois. Sa main glissa un peu plus dans celle de son époux, y trouvant cette chaleur réconfortante qu’elle connaissait si bien. Parfois, ils étaient là, ayan l’air d’un de ces couples niais, mais heureusement, cette vie-là ne serait jamais la leur. Ils ne le voulaient d’ailleurs pas. C’était juste que Delilah n’avait jamais eu autant besoin de Nicolas dans sa vie qu’en ce moment-même. Mieux que des mots, le doux silence qui accompagna cet instant était le meilleur remède dont elle avait besoin à cet instant précis. Son regard l’était surtout. Il l’électrisa complètement. « J’allais faire du café, t’en veux ? » Lâcha-t-elle finalement après cette  étreinte. Même après la réponse de Nicolas, elle ne bougea pourtant pas d’un pouce.
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MessageSujet: Re: Never fall again | Nicolas   Never fall again | Nicolas EmptyMer 5 Aoû - 0:36


Silencieux, il regardait la jolie brune dormir à côté de lui en essayant de bouger le moins possible pour ne pas la réveiller. Elle avait l’air tellement calme et presque normale lorsqu’elle était endormie, qu’il était difficile de s’imaginer toutes les choses par lesquelles elle était passé dernièrement. Nicolas lui savait. Il avait été à ses côtés toutes les nuits où elle se réveillait en sursaut suite à un cauchemar, il avait été là toutes les fois où elle avait besoin d’être rassurée et pour prendre soin d’elle. Il avait tellement été habitué à faire des nuits courtes et irrégulières qu’il attendait le moment où elle se réveillerait, éclaterait en sanglots et aurait besoin de ses bras pour trouver tout le réconfort nécessaire. Il passa une petite main sur ses yeux pour chasser cette idée de ses pensées, et se mis à fixer le plafond qu’il ne connaissait que trop bien depuis le temps qu’il passait à l’examiner. Il tourna la tête vers la table de chevet et saisit son téléphone pour y regarder l’heure avant de pousser un petit soupir. Il était tellement tôt que les premiers rayons du soleil n’avaient même pas encore pointés le bout de leur nez. Il ferma les yeux pour essayer de se rendormir, mais il n’y arrivait pas et savait que c’était peine perdue. Depuis quelques temps, il avait une idée qui lui trainait dans la tête pour son nouveau livre, mais n’avait pas encore trouvé le temps de la mettre en application. Ce n’était pourtant pas ça qui lui manquait, le temps; depuis son retour d’Argentine il n’avait pratiquement rien à faire de ses journées mis à part s’enfermer dans son bureau et essayer de pondre quelques dizaines de pages. Mais il savait que lorsqu’il se lancerait vraiment, il allait être complètement concentré dans son travail en mettant de côté ce qui était important, c’est-à-dire Delilah, et sa vie de couple en général. S’installant devant son ordinateur à la table de la salle à manger, il commença à lire quelques lignes du dernier chapitre qu’il devait terminer, en apportant quelques modifications et quelques corrections par-ci par-là. Sans qu’il ne s’en rende compte, ses doigts commencèrent à s’exciter sur son clavier, il réécrivait certaines phrases, rajoutait des détails, enlevait certaines choses qu’il trouvait sans importance. Pour ne tout de même pas bâcler des mois de recherches et de travail acharné, il prit ses notes à côté de lui qu’il commença à feuilleter et en se munissant d’un crayon, apporta quelques modifications sur ses brouillons également. L’inspiration qu’il cherchait tant depuis quelques temps venait enfin de revenir pour son plus grand plaisir. Sans tenir compte de l’heure qu’il était ou même du bruit qu’il pouvait faire en pianotant aussi fort sur son clavier, il se mit complètement dans sa bulle pour continuer d’écrire son histoire. Plus il avançait dans son travail et plus un sourire s’affichait sur son visage fatigué par le manque de sommeil. Il n’était pas fier de lui comme il l’avait été pour ses précédentes histoires, mais le schéma narratif continuait de se dessiner de plus en plus dans sa tête, mettant en marche tous ses neurones à moitié endormie. Il était tellement plongé dans ce qu’il faisait,  qu’il ne se rendit même pas compte qu’il n’était plus seul dans la pièce. Il sentit juste une joue se poser contre la sienne et une petite main encerclée ses doigts. Il s’arrêta de taper en fermant les yeux pour profiter de ce petit instant avec sa femme, et déposa un léger baiser sur les doigts de la jolie brune. « Non, pas depuis longtemps et toi ? Qu’est-ce qui t’a réveillé ? » Du moins il n’en avait pas l’impression, il était tellement plongé dans ce qu’il faisait qu’il en avait même oublié de regarder l’heure. Il hocha la tête sans pour autant briser cette étreinte entre eux pour répondre à ce qu’elle venait de dire sur son livre. Oui, il avait plutôt bien avancé et même s’il n’était pas sûr de tout garder après relecture, il pouvait être content de lui d’avoir pu avancer aussi rapidement en si peu de temps.  Ils ne disaient presque pas grand-chose et un silence fini par s’installer entre eux, mais il n’était pas lourd et gênant comme le son parfois les silences. Non, celui là était chaud et rassurant, comme s’ils n’avaient pas besoin de mots pour exprimer tout ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Il se décala légèrement en détournant enfin la tête de son écran, et se concentra davantage sur la jeune femme. Lorsque son regard croisa celui de la jeune brune, il lui fit un petit sourire. Nicolas était à présent hors de sa bulle dans laquelle il se mettait en général pour écrire, pour s’enfermer dans la bulle de confort qu’il avait construit avec celle qui partageait sa vie. En voyant qu’elle n’était pas prête de bouger même après lui avoir qu’il serait d’accord pour une tasse de café, il parti d’un petit rire avant de reculer la chaise de la table avant de se lever. « Je te propose un petit déjeuner, ça te tente ? » Avant même qu’elle ne réponde, il l’embrassa tendrement sur les lèvres pour lui dire bonjour, et se dirigea vers la cuisine pour enfiler le tablier. Pour une fois qu’il proposait de faire la cuisine, elle devrait accepter parce que ça n’allait pas se reproduire avant des années.
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MessageSujet: Re: Never fall again | Nicolas   Never fall again | Nicolas EmptyMar 11 Aoû - 1:33

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Elle en avait eu besoin… qu’il revienne d’Argentine, qu’il soit avec elle, qu’ils se retrouvent et profitent de leur vie. Delilah avait eu besoin de sentir ce souffle d’éternité renaître en elle, les flammes de cette passion perdue se glisser à nouveau dans son corps, cette tentation trop grande pour y résister. La jeune femme n’ignorait rien de l’emprise que Nicolas avait sur elle, partout sur son corps, tels des câbles qui la rattachaient à lui de manière incompréhensible. Il y avait toujours eu cette électricité à la fois physique et caractérielle entre eux, et si celle-ci s’était court-circuitée au fil des ans en raison de l’éloignement progressif des deux Callaghan, elle n’avait rien perdu de sa puissance, simplement enfouie en attendant que les fusibles se rallument entre eux de façon aussi résistante qu’à leurs débuts, à un point tel que les silences suffisaient bien souvent à ce qu’ils se comprennent, à l’instar de cette nuit. Delilah n’avait pas besoin de demander à Nicolas la raison de son réveil : une inspiration étouffante et maladive. Il lui posa cependant la question en sens inverse, sans doute distrait d’avoir ainsi été interrompu dans sa méditation littéraire ou alors simplement pour briser le silence à son tour. Il connaissait pourtant les causes de son réveil, souvent les mêmes. « Les cauchemars encore une fois, toujours la même chose. » Delilah ne souhaitait absolument pas oublier son frère, c’était d’ailleurs impossible, mais qu’il ne vienne plus hanter ses nuits la soulagerait sans aucun doute d’un poids. Les rêves ne se contrôlaient malheureusement pas. « Vu l’heure, ça sert à rien que j’essaie de me rendormir. » Même s’il était extrêmement tôt, la jeune policière ne se voyait pas retourner dans les bras de Morphée, elle passerait son temps à se retourner sous les couvertures ou à regarder le plafond. Et puis, Delilah avait eu envie de rejoindre son mari. Nicolas embrassa délicatement sa main tandis que la jeune femme s’enferma dans un silence prolongé mais pas gênant. Les yeux toujours plongés dans ceux de celui à qui elle avait promis l’infinité, son rythme cardiaque s’emporta. Les doigts froids d’avoir tapé sur le clavier, Nicolas semblait chercher à la sonder et à prendre possession d’elle à travers ce regard perçant. Durant un instant, elle fut tentée de l’attraper et de coller sauvagement ses lèvres contre les siennes mais elle parvint à se retenir. Ses pensées confuses mises de côté, Delilah proposa de faire un café, autre raison pour laquelle elle était descendue. Nicolas ne prit même pas la peine de refuser et offrit plutôt de préparer le petit déjeuner. Pendant un instant, la jeune femme crut à une blague. Qu’avait-on fait de son mari ? Avant même qu’elle ne lui donne une réponse, l’écrivain fut plus prompt qu’elle et se leva pour l’embrasser tendrement sur les lèvres. Delilah profita de cet échange avant de se détacher de lui. Elle lui emboîta ensuite le pas lorsqu’il se dirigea vers la cuisine et s’installa de l’autre côté de la table de travail, bien contente de pouvoir se poser pour une fois. « Ce jour sera vraiment à marquer d’une croix sur le calendrier. » Le charria-t-elle un peu. Elle préféra cependant ne pas forcer la dose de taquinerie au cas où il lui viendrait la mauvaise idée de se rétracter – ou de le lui faire croire – juste pour l’embêter. « Qu’est-ce que tu vas nous préparer de bon ? » La policière n’était pas une gourmande mais elle était de nature curieuse. Elle ne serait pas devenue enquêtrice sinon. Bizarrement, malgré un sens de l’observation inné et un talent indéniable pour bien comprendre les gens, Delilah avait épousé un homme qu’elle avait du mal à cerner, voire insaisissable ou très peu compréhensible à ses yeux. Elle n’avait pas voulu tomber dans une routine dans laquelle elle risquait de s’ennuyer rapidement, même s’il fallait bien sûr des périodes de calme dans un couple. La jeune femme avait été fascinée en une seconde par son côté abstrait, artiste aussi, beaucoup moins terre à terre qu’elle. Et même si elle avait pris du temps avant de s’engager dans cette relation, elle ne le regrettait pas et était toujours autant amoureuse de lui aujourd’hui.
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MessageSujet: Re: Never fall again | Nicolas   Never fall again | Nicolas EmptyMar 11 Aoû - 22:34


L’américain n’attendit même pas la réponse de sa femme pour se lever et se diriger vers la cuisine, mais il savait qu’elle dirait oui. Il ne proposait jamais de faire à manger, sauf si ça consistait à faire réchauffer un plat dans le four ou faire cuire des pâtes, et encore, même là il pouvait se rater. Le jeune homme n’avait jamais appris à cuisiner, même si sa mère avait essayé de l’initier plusieurs fois. Il préférait se faire servir plutôt que servir les autres, malheureusement pour Delilah, elle n’avait pas épousé le mari qui lui emmènerait le petit-déjeuner tout fait au lit. Sauf si pour elle, « petit-déjeuner au lit » signifiait quelque chose acheté en supermarché. On ne pouvait pas être parfait en tout point, lui savait manier la plume et les mots, pas les casseroles et les marmites. De plus il avait passé tellement de temps sur les routes ces dernières années, qu’il n’avait pas trouvé l’intérêt d’apprendre à cuisiner. A chaque fois qu’il allait quelque part, ou bien les gens cuisinaient pour lui, ou bien il finissait dans un restaurant. Mais il avait envie de faire plaisir à la jolie brune et de lui faire à manger, pour une fois. « C’est pas comme si je ne le faisais jamais. En plus je sais cuisiner, je vais te montrer tu vas voir. » Dit-il en levant les yeux au ciel, en même temps qu’il enfilait le beau tablier de Delilah. Aujourd’hui il lui prouverait qu’il pouvait se débrouiller dans une cuisine, du moins qu’il pouvait y survivre. Il avait l’air fin avec son tablier marqué dessus « the kitchen bitch », il avait l’air ridicule mais il était fier de lui. Prenant la pause quelques secondes en faisant un tour sur lui-même, il se dirigea vers le frigo pour voir ce qu’il pouvait bien cuisiner. Du moins, essayer. Nicolas resta silencieux en fixant les tomates qui se trouvaient dans le bac à légume, espérant qu’une illumination le frappe. Le frigo avait beau être plein, sa tête venait de se vider complètement. Le Callaghan se sentait observait, et son impression se confirma lorsqu’il se tourna pour voir sa femme en train de le regarder. Elle attendait sûrement le moment où il ferait une bêtise dans la cuisine, comme mettre le feu à la plaque par exemple. Qu’elle se rassure, ça n’allait pas tarder. « Des pancakes ! Avec des myrtilles.» Lâcha le brun avec un sourire sur les lèvres. Ce matin il le ferait à l’américaine. Déjà parce que mine de rien, les Etats-Unis lui manquait, mais aussi parce que c’était la chose la plus simple à faire. Enfin, c’était ça ou lui servir un bol de céréales en lui tendant une cuillère pour faire un effort de présentation.  Il commença à s’activer en sortant tous les ingrédients dont il allait avoir besoin pour faire sa pâte. C’était maintenant que la partie la plus drôle allait commencer, il ne voulait pas aller prendre un livre de cuisine pour savoir comment faire des pancakes comestibles, ni même chercher sur Internet une vraie recette. Il décida alors d’y aller au talent, prenant tout d’abord la farine qu’il versa dans un bol, il ne savait pas quelle quantité il devait verser exactement ou s’il devait commencer par la farine, mais devrait le faire. « Voilà, la farine, c’est fait. » Et ensuite ? Là, ça allait se corser. Il prit la plaquette d’œufs qu’il ramena vers lui, avant de les reposer. Il recommença la même chose avec la levure, et tenta même les myrtilles qu’il reposa de suite. « Tu sais, tu devrais aller t’occuper le temps que je fais ça, après tout ce n’est pas si intéressant que ça. Tu devrais laisser la magie opérer ici, et une fois prêt, je t’appelle. Ca marche ? »  C’était absurde bien sûr, on n’avait pas besoin de faire évacuer une cuisine pour préparer des pancakes. Mais il voulait seulement qu’elle quitte la pièce pour qu’il puisse regarder dans un livre de cuisine secrètement, et faire ces fichus pancakes. « Ta présence… me perturbe. » Finit-il par sortir timidement, avec l’espoir qu’elle quitte la pièce.
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MessageSujet: Re: Never fall again | Nicolas   Never fall again | Nicolas EmptyMer 12 Aoû - 10:47

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Delilah devait-elle vraiment rire ou pleurer lorsque Nicolas lui lança qu’il savait cuisiner ? À moins qu’elle ne choisisse la troisième option et n’allie les deux : pleurer de rire. Néanmoins, la jeune femme garda ses commentaires pour elle, ravie de pouvoir profiter d’un petit déjeuner qu’elle ne préparerait pour une fois pas d’une part et afin de ne pas décourager Nicolas qui se proposait exceptionnellement d’autre part. Si elle ouvrait la bouche, son mari la remballerait et ne prendrait plus jamais ce genre d’initiatives. La jeune policière décida donc d’accepter sans ajouter quoique ce soit et elle l’accompagna dans la cuisine pour tout de même surveiller d’un œil à ce qu’il n’incendie pas la maison. Après s’être installée à la table, la jeune femme demanda à Nicolas ce qu’il comptait préparer. Il farfouilla dans le frigo durant plusieurs minutes, ça ne s’annonçait pas très bien pour le coup. Soudain, il s’écria lorsqu’une illumination le traversa. Des pancakes à la myrtille ? Bonne idée. Delilah en raffolait. « Tu sais comme j’aime ça… Tu veux me faire prendre des kilos c’est ça ? » Le charria-t-elle un peu. Pas que ce serait un problème pour elle vu sa silhouette mince et élancée mais Delilah le taquinait. Elle le laissa se dépatouiller pour trouver les ingrédients. Il commença par la farine et s’occupa ensuite d’autres éléments tels que les œufs, la levure et les myrtilles. Voyant que sa femme l’observait silencieusement, Nicolas suspendit sa préparation et lui demanda plus ou moins subtilement de libérer les lieux pour qu’il puisse finir sa préparation tranquille. « Tu es sûr que tu ne préférerais pas que je fasse avec toi ? » Nouvelle réponse négative de sa part. Non, car selon lui, la présence de Delilah le perturbait. C’était dit de façon tellement… ‘cute’ qu’elle n’insista pas davantage. Il voulait certainement se débrouiller tout seul pour lui prouver qu’il y arriverait. La jeune femme n’avait pas vraiment confiance mais que pouvait-elle faire d’autre ? C’était justement l’occasion de la lui donner. Elle espérait simplement que leur maison tiendrait encore en un seul morceau après cette tentative. D’ailleurs, si Nicolas réussissait, elle songerait à le mettre derrière les fourneaux plus souvent. La jeune policière adorait préparer de nouveaux plats et essayer de nouvelles recettes quand son mari était là, mais lorsqu’il partait en voyage pendant plusieurs semaines et qu’elle rentrait éreintée de sa journée de travail sans personne à la maison excepté leur chien Sun, il lui arrivait souvent de sauter la case repas par flemme de cuisiner quoique ce soit. « Essaie de ne pas tout cramer. » Recommanda néanmoins Delilah avant de se lever et de quitter la cuisine. Elle se dirigea ensuite dans le salon et prit un magasine sur la table basse avant de s’asseoir dans le sofa. Peu rassurée, la jeune femme se demanda un instant si elle n’aurait pas mieux fait de rester dans les parages. À voir. En attendant, Delilah se plongea dans la lecture d’articles de divertissement.
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