elysium

Invité

hyacinth blake
{Terror, the Human Form Divine}
© tumblr/WB

prénom, nom : blake. pour le poète, pour le lien avec la folie naissante. les toiles déchirées que tu observes. hyacinth, c'est la moquerie de ton père. prénom de fille. ils ne voulaient pas de garçon. âge, lieu et date de naissance : Londres, hiver. La date est une inconnue. Ton anniversaire jamais fêté. origine et nationalité : anglais, des touches de l'Est, Estonie peut-être. La mère ne parle pas. Tu n'as jamais demandé. à Londres depuis : huit mois. pour un autre que tu es revenu à la ville de l'enfance. occupation : journaliste, grand reporter, rat. ça diffère selon les langues assassines. tu cours au devant du danger, tu vas aux lieux des affronts. tu n'oublies pas la formation première, médecin, mais tu ne savais pas les sauver, tu restais là, à attendre. Journaliste, c'est une bonne excuse. statut civil : divorcé. le mariage, c'était l'utopie d'une vie normale, pour prétendre, pour que le père cesse ses remarques. mariage angoisse. une famille que tu abandonnes un matin. orientation sexuelle : Absence. l'impossibilité à désirer. l'intérêt pour l'esprit, et tout s'arrête, les corps qui ne sont rien, juste des boites. homme ou femme, tu ne ressens rien, tu prétends. quartier de résidence: chelsea. appartement qui dégueule le luxe. ça te rassure ce déploiement de richesses. statut financier, groupe : seeds of gold. comptes garnis. bonne famille. et quelques arnaques. traits de caractères : affable, esprit scientifique, méticuleux, curieux, lâche, ne ressent pas la douleur physique, patient, sarcastique, paroles rares, sans conscience du bien et du mal

{So much stuff you got to understand}
La stabilité impossible. tu ne tolères pas un lieu, un appartement. tu cours, tu ne t'arrêtes jamais. tu refuses de voir ce qui se trouve derrière toi, les bagages du passé, l'infernale solitude qui te tombe dessus à chaque arrêt > Cicatrice en Y sur le torse. la rencontre mauvaise, les rues sillonnées et la cage devenue maison. le Y d'une autopsie manquée. tu inventes quand on te demande, tu n'avoues pas la rencontre terrifiante, les crocs d'un fou > Cinq langues maitrisées, parfois un mélange hasardeux > Etudes de médecine, c'est pour la famille, pour satisfaire un père, neuro réputé. tu abandonnes pour le journalisme, trois années que tu cours le monde > Un oiseau comme compagnon, animal à qui tu as arraché une aile, à la certitude qu'il ne t'abandonne jamais > Insomniaque. les nuits à errer, les notes d'une machine à écrire, le bourbon pour compagnon > La douleur est une absente à ta vie. tu ne connais aucune douleur physique, tu n'en comprends que les mécanismes > Habitude d'une vie luxueuse, les possessions qui te donnent l'illusion de ne pas être un fantôme

{you're my most beautiful scar}
Vous pouvez répondre aux questions de la manière qu'il vous plaira, cependant essayer de développer un peu pour qu'on en apprenne un peu plus sur votre personnage.
I. Qu'elles sont les passions qui animent votre personnage ? rien ne trouve d'interêt, tu aimes cinq secondes et tu délaisses la suivante. Tu apprécies, tu tolères, mais des passions, tu n'en connais pas. Tu observes les autres s'émerveiller, courir au devant de leurs rêves. Tu les écoutes parler de ce qu'ils aiment et toi tu réponds que rien n'est suffisamment intéressant. Arrogant qu'ils disent.
II. S'il y avait un moment clé dans la vie de votre personnage, quel serait-il ? La mort que tu frôles en Allemagne. La rencontre avec un différent, un esprit malade, un enragé. Ce n'est pas la confiance que tu gagnes, on apprivoise pas un loup. C'est la fascination que tu provoques. Tu frôles le cercueil.
III. Où se voit votre personnage dans 10 ans ? Rogné par les vers. Tu n'as pas l'espoir de vivre longtemps, tu n'as pas d'intérêt à vivre. Tu survis. Tu attends.

Invité

{that tears have drawn your dreams}

« Tu m’épouses ? »
« Si tu veux »
« Ce n’est pas si je veux… tu dois aussi en avoir envie, ce n’est pas que pour me faire plaisir »
« Je veux bien »

La femme propose et lui reste là, pensif, à se demander ce que le mariage engage pour sa vie future. Il ne rêve pas Hyacinth, il ne désire pas, ne réclame pas. C’est l’absence au cœur, les vies qui cavalent et lui qui reste au milieu. Observateur. Felicia n’est qu’une femme parmi d’autres, un échantillon intéressant pour laquelle il ne ressent qu’un attachement infime. Le cœur ne s’arrache pas de la cage, les mains ne tremblent pas. Les clichés sur l’amour ne se vérifient pas. Est-ce qu’il l’aime ? Non. Qu’est-ce qui peut lui prouver qu’elle n’est pas qu’une étrangère ? Rien. Les émotions ne sont pas quantifiables. Des analyses impossibles.

Les tueurs n’obtiennent qu’un intérêt mineur. Ces mains qui tremblent, ces esprits ravagés de pensées chaotiques, ce n’est pas ce qu’il souhaite comprendre. Il laisse ça à d’autres. Là, ce n’est qu’une curiosité pour un homme, une silhouette qui se glisse chaque soir à l’appartement d’à côté. Hambourg. C’est une ville parmi d’autres, c’est le doigt pointé sur le globe, c’est la cage qui se referme lentement. Un Loup qu’il croise. Il note les allées et venues du locataire d’en face. L’œil caché derrière la porte. La curiosité qu’on dit mauvaise. Une semaine à tourner autour, à attendre un moment pour croiser le visage. Un dos uniquement qu’il voit. Carrure d’un tigre. C’est l’autre qui vient, c’est l’autre qui saccage. Pas le temps de hurler. La main à la gorge. Souris trainée dans une piège. Il ne geint pas de la douleur, mais de la peur. Il hurle pour le noir. Il crache pour les traitements. Une table. Allongé. La mort annoncée. Les tremblements ont disparus. Un sourcil qui s’arque au scalpel brillant. « Votre sadisme ne sera pas satisfait » qu’il se permet comme unique parole. Ça tranche. Ça charcute. Rien. Pas un son. Des jours à devenir l’animal favori. Des jours à ne pas saisir ce qui l’attend. La mort, comme les autres. Il défit sans le savoir. Libéré.

La nuit tient en éveil. Les notes qui se dispersent, le son d’une machine à écrire, les touches infernales qu’il presse. Une tasse de café, froid, un chat quasi crevé qui le regarde du haut d’une étagère. Et cet appartement qui dégueule de possessions. C’est un retour à Londres. Pour un visage jamais oublié. Joli souvenir qu’il a encoché au corps. Le torse taché. Il se déplace à la chambre, les miroirs fracassés. Il ne veut pas la voir, ne veut pas la toucher. Le Y comme rappel.

pseudo, prénom : 6495ED. âge, région et/ou pays : trop curieux. où avez-vous découvert BITS ? bazzart. personnage inventé ou scénario ? inventé. votre avatar : hugh dancy. commentaire, petit mot : .