epitome

Samrat Robert Wainwright
{You saw my pain washed out in the rain
Broken glass, saw the blood run from my veins
But you saw no fault, no cracks in my heart
And you knelt beside my hope torn apart.}
© yusufed/mumford&son

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prénom, nom : Samrat, monarque. Il se voit régner sur le ciel, sur la terre, sur tout ce qui se trouve entre. Robert. Wainwright. un nom qui se raconte comme une anecdote perpétuée au fil des ans et dont on se souvient, immanquablement. âge, lieu et date de naissance : vingt-huit ans en ce bas monde. Vingt huit années d'ivresse, d'intentions peu louables, vouloir vivre la vie, le faire pleinement. Envoyant valser les scrupules, les regrets. S'en cogner, sévèrement. Londres quelque part près de notting hill. origine et nationalité : il se dit épicé, il se dit basané, il se dit gorgé de soleil. Un père anglais aux origines écossaises, une mère punjabi. un mélange coloré qui s'épanouit, solaire, s'impose comme une norme. il est de nationalité anglaise. à Londres depuis : quasiment toujours. cette ville l'a vu naître. elle le verra probablement pousser son dernier soupire. c'est une certitude qu'il ne nie plus. L'ingratitude a laissé place à une certaine reconnaissance. même s'il rêve de nature, de verdure, de coin retranché derrière des plaines.occupation : agent de talent. Il prétend sévir dans le milieu sélectif des arts. Pour le moment, il repère les artistes-peintres qui vivent de tout sauf de leur talent. Puis, il les aide à vivre de ce talent. Mais, il a suivi des cours de pâture, à l'université et nourrit un rêve plutôt bête  de vivre dans un cottage en y élevant un troupeau. balancé comme ça, ça tient d'une lubie qui ne verra jamais le jour. il le veut. il le peut. il le fera. ce n'est qu'une question de temps.statut civil : l'amour, ça complique tout. S'il n'est pas phobique de tout engagement, il estime être plutôt réfractaire au couple. pourtant, il y a une certaine beauté à être fou d'amour. à être fou, tout court. orientation sexuelle : il se laisse facilement avoir par les dames, les courbes qui ne sont que des pièges à regards. les siens se font brulants. salement. quartier de résidence: soho statut financier, groupe : père chirurgien, mère avocate en droit international. financièrement, ils s'en sortent. En ce qui le concerne, il ne compte pas sur les thunes de ses parents pour vivre. Il gagne sa croûte honnêtement, il le fait plutôt bien.  pas aussi bien que ses parents, de toute évidence. passengers.  traits de caractères : Samrat pourrait être un paradoxe ambulant avec une complexité digne d'un cas freudien. Il pourrait mais, qu'on soit clair dès à présent, il ne l'est pas. C'est un homme simple, avec des besoins simples et des exigences qui peuvent à quelques exceptions revêtir des atours un peu plus biaisés. Il est de bonne écoute, il bosse pas dans le social mais, il est capable d'aider au besoin. Ses amis savent qu'il débarque volontiers avec une pelle en cas de pépin nocturne, qu'il est capable de soulever des montagnes pour venir en aide. Samrat transpire d'enthousiasme et sourit à tout le monde, sans exception. Il est sociable, incapable de voir le verre à moitié vide. Parce qu'il considère, que ce foutu verre, peut être rempli en fonction des besoins. Samrat est honorable, peut-être pas honnête si tant est que ces deux possibilités ne s'excluent pas mutuellement. Il est franc, un peu nonchalant, ronchonne rarement et prend toujours ses responsabilités. Il est forgé de principes désuets qu'il défend bec et ongle. Ce qu'il faut retenir c'est qu'il joue souvent la pierre angulaire ce qui est stupéfiant compte tenu de son attitude complètement barrée, de ses idées décousues. Il redonne toujours le sourire. Il  inspire une certaine sérénité.

pseudo, prénom : dbd âge, région et/ou pays : l'âge, panam, franceoù avez-vous découvert BITS ? creative minds mais cy a fini d'me convaincrepersonnage inventé ou scénario ? inventévotre avatar : devran taskesencommentaire, petit mot : convolons    

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<f3>Devran Taskesen</f3> - Samrat Wainwright

« Tu sais qu'on est dans une épicerie, Samrat ? » - il hausse les épaules, oui et alors ? « Tu peux pas embrasser tous ceux qui s'y trouvent. Tu peux pas adresser la parole à toutes les personnes que tu croises dans un rayon, c'est pas...normal ». Ah bon ? Ce qui ne serait pas normal, ce serait de croiser lesdites personnes et faire comme si elles n’existaient pas. Ce qui ne serait pas normal ce serait de démocratiser l'individualisme ( il est conscient que cette expression n'existe pas mais il l'utilise constamment), d'oublier qu'on est tous des homos sapiens ce qui signifie qu'on descend tous d'un ancêtre commun. Ce qui veut dire – réveillez-vous – qu'on est tous plus ou moins frères et sœurs. « Tu devrais embrasser plus de gens, Cy, je t'assure que tu verrais qu'il n'y a rien de plus normal » - enfin, à condition que ce soit un bisou sur la joue, sur le front et pas sur la bouche, avec la langue, ou pire, ailleurs. « T'es pas croyable » - elle lève les yeux au ciel, puis ajoute, un sourire aux lèvres : « t'as oublié de bisouter le bébé dans sa poussette ». Samrat pivote, laisse son regard embraser les têtes qui l'entourent : « un bébé, où ça ? ». Parce qu'il serait parfaitement capable d'aller comme elle dirait « bisouter » le bébé. Franchement, les bébés sont si mignons (surtout lorsqu'ils sont joufflus). « J'te fais marcher ». Il grimace avant d'attraper une boite de conserve :« très drôle, n'empêche , j'aurai bien aimé. T'as déjà vu un truc plus mignon qu'un bébé ? ».Si l'on pouvait comparer les incomparables alors, il dirait : un bébé panda, un bébé iguane, un bébé dauphin, un bébé poule. Au final, il n'y aurait pas plus mignon qu'un bébé. Seulement, vu le regard de Cy, c'est pas tout à fait sûr. « J'ai envie de te cuisiner un truc, un vrai truc. Pas ces pizzas que tu manges à longueur de journée. C'est pas bon pour la santé » - il fronce le nez, beurk, il repose la boîte de conserve. « Ce soir, tu vas bouffer indien, tellement que tu sentiras le curry pendant une semaine, minimum ». Il l'attrape par l'avant bras, l'embarque dans son sillon, pressé d'aller acheter des produits frais, pressé de passer encore un peu plus de temps avec son amie. C'est l'effet Cy. Les scientifiques ne l'ont toujours pas décrit mais, ça ne saurait tarder.

« Explique-moi comment un mec qui s'fait autant de flouz, squatte le canapé de son frangin ni trop riche, ni trop fauché ? Sinon, bonjour, il fait plutôt beau dehors...» - il siffle ses paroles, en serrant sa prise sur la dosette de café. Comme tous les matins, il va préparer le petit déjeuner de la princesse qui dort. En plus de préparer le petit déjeuner, il fait la lessive, il sert aussi de réveil. Au grand dam de son avocat (blindé) de frère. C'est l'honneur qui revient à l'aîné, surveiller et chouchouter la sale graine. Il a pourtant le sourire aux lèvres. Parce que, l'appartement est relativement grand et qu'il aime pas forcément se sentir seul entre quatre murs. Sa baraque faisant office de refuge pour tous ceux qu'il estime plus ou moins dignes de confiance. Aidan ronchonne (il aime pas l'enthousiasme constant d'son frangin, ce qui en toute honnêteté fait une belle jambe au frangin). « Doucement Mary Poppins, me chie pas des paillettes dès le matin ». Une réplique habituelle – enfin, ceci est une variante pour au final, dire exactement la même chose à chaque fois : m'adresse surtout pas la parole avant que je n'ai bu ma première tasse (voire ma deuxième tasse) de café, merci (le merci étant facultatif, chez sa seigneurie). « Surveille ton langage, couillon, j'te ferai dire que je te nourris, te loge et te blanchis, j'sais que dans ton monde c'est pas impressionnant mais dans le mien, je mérite d'être pontifié » ou câliné, au moins.


« Samrat, tu devrais... » - lorsque sa mère ( qu'il aime et qu'il adore, hein) commence ses phrases en lui donnant du « tu devrais » - se profile généralement à son horizon, un bon sermon, un discours grandiloquent sur l'importance d'une carrière dans une vie, la possibilité de reprendre ses études parce que, s'il vous plait, il n'y a pas d'âge pour apprendre. « La vache, man', j'ai complètement oublié. J'ai rendez-vous avec un peintre dans une demi heure du côté d'Oxford Street » - il se dépêche d'enfiler sa veste, on baisse le rideau, la représentation est terminée. Aidan n'est même pas là pour le soutenir au besoin. Samrat doit agir, vite. « C'est si important ? » - est-ce qu'un rendez-vous imaginaire est important ? Bien sûr que oui, tous les rendez-vous devraient l'être même ceux qui n'existent pas sur un plan concret. « Je t'aime » - il lui colle ses lèvres sur la joue et décolle aussi tôt. Faudrait pas qu'il arrive en retard à son rendez-vous imaginaire. Ça ne se fait pas d'arriver en retard à des rendez-vous. Il va sûrement finir par se crasher sur son canapé ( pour une fois qu'il est libre) histoire de regarder une telenovela mexicaine captée  sur une chaîne du câble. Câble qu'il n'a pas pu refuser lorsque le vieux monsieur le mettant en place est venu faire la tournée des appartements. Il était vieux, vous comprenez, il avait des doigts arthritiques , qui tremblaient de surcroit. Qu'aurait-il pu faire ? Refuser ne lui est pas apparue comme une option envisageable. Depuis, il paie une centaine de pound tous les mois pour un bouquet qu'il n'a même pas le temps de regarder. Ceci dit, il s'est pris d'affection pour Guadalupe Mario Santos et Olivero Esteban Santa Cruz de la célèbre Passion del amor sincero, sur B-TV. Il veut être sûr qu'ils finissent ensemble. Parce qu'ils sont tous les deux mariés à des conspirateurs qui veulent uniquement s'emparer de l'héritage et du domaine El sol. Il sort, se précipite pour atteindre la première bouche de métro. Il y croisera Mrs Carlson à laquelle il fera la conversation, saluera Mr Delroy en lui demandant "comment vont vos hereford ?" et aidera un gamin à récupérer son ballon rond en haut d'une haie. Évidemment, il arrivera un brin en retard , la telenovela aura débutée depuis une dizaine de minutes, Guadalupe et Olivero auront déjà échangé un baiser, Samrat ne comprendra rien mais, il appellera Cy pour qu'elle lui amène quelques précisions parce que, allez savoir comment,un jour il l'a convaincu de regarder. Et pour ceux et celles qui se posent la question : il n'est ni dingue, ni gay. Il est déglingué mais il se soigne, souvent. 

Spencer Fawley a écrit:

mais sa baaaarbe