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 KASPER ≈ bousiller nos godasses et s'marrer (♥).

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MessageSujet: KASPER ≈ bousiller nos godasses et s'marrer (♥).    KASPER ≈ bousiller nos godasses et s'marrer (♥).  EmptyMer 29 Juil - 15:02


But love doesn’t make sense.
m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi, et regarder les gens tant qu'y en a. Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra en serrant dans ma main tes p'tits doigts. Puis donner à bouffer à des pigeons idiots, leur filer des coups d'pied pour de faux. Et entendre ton rire qui lézarde les murs qui sait surtout guérir mes blessures.

L'ambiance était taciturne. Triste. Accoudée à la table à laquelle elle se trouvait, en compagnie d'un brun mignon aux cheveux décoiffés, aux yeux avoisinant la couleur verte, Lou en venait à regretter amèrement d'avoir proposer à son acolyte de boire un verre dans ce bar, en fin d'après-midi. A croire que les clients n'avaient jamais entendu parler d'une légende urbaine, une soi-disant méthode qui faisait parler d'elle sous le nom de "sourire". Ils buvaient leur café tranquillement, sans doute heureux de l'apparence calme, chic, et diaboliquement ennuyeuse qu'ils renvoyaient. A croire qu'ils étaient tous les deux les deux seuls à ne pas avoir été invités aux obsèques qui allaient suivre. Profitant au moins de ce qu'elle avait acheté, à défaut de profiter d'une ambiance qui se révélait plus que morose, la demoiselle sirota ce qui restait de son coca, ce dernier ayant au moins le mérite d'être aussi sombre que l'atmosphère qui se dégageait de ce lieu. C'est lorsque Kasper se leva pour régler l'addition que le regard de Lou fureta jusqu'au sac masculin, accroché à la chaise désormais vide. Un mutin sourire aux coins des lèvres, et une touche d'arrogance en prime, elle attrapa à la vitesse de la lumière le butin, fouillant sans culpabilité aucune le bordel qu'il pouvait renfermer. C'est mal-élevé, de jeter un oeil dans les affaires des autres, parait-il. La curiosité est un très vilain défaut. Pourtant, Lou ne le voyait pas comme ça. Elle se plaisait à mettre un peu de piquant là-dedans, déçue du silence qui régnait dans l'établissement. Il ne s'agissait pas d'un manque de respect. Kasper était certainement la personne qu'elle respectait le plus sur cette planète. Non, c'était autre chose. Peut-être qu'au final, elle n'était qu'une enfant insolente incapable ne s’intéressant pas réellement aux bonnes manières ou aux convenances. A la bonne heure.
Portable, stylo, carnet, rien de bien folichon. Jusqu'à ce qu'elle tombe sur un petit dossier. Quelques pages en vrac auxquelles elle jeta un coup d'oeil. Planning ... Blablabla. Chronique ... Blablabla. Infirmier ... Blablabla. Oula. Quelque chose d'important pour son job ? Ça en avait tout l'air. C'était parfait. Rapidement, elle tenta de lire ce qu'il pouvait y avoir d'écrit, mais le temps lui manquait. Elle avait peur que Kasper revienne de son comptoir avant qu'elle n'ait eut le temps de faire une bêtise. Or, l'envie la démangeait cruellement. C'est pourquoi, sans culpabilité aucune, elle se leva de sa chaise dans un fracas incroyable, et détala à la vitesse de la lumière. Elle avait presque cassé la porte en verre en fuyant comme un lapin, mais peu importe. Quand bien même cela aurait été le cas, elle ne se serait pas retournée pour autant. Elle savait qu'il ne mettrait pas longtemps avant de la rattraper. Il la rattrapait toujours, mais ça ne l'empêchait pas d'essayer. Courant comme si sa vie en dépendait, Lou laissa ses jambes vagabonder à la vitesse de la lumière. L'orage grondait, la pluie tombait par sceau d'eau, si bien qu'elle était la seule à se trouver sur la place. La seule à ne pas avoir peur de défaire son brushing, la seule à défier la nature, et la seule à se foutre allègrement de l'état dans lequel ses vêtements se trouveraient après son escapade imprévue. Soit dit en passant, heureusement que les feuilles se trouvaient protégées par un dossier en plastique. Elle n'aurait pas donné cher de leur peau, sous ce torrent, si tel n'avait pas été le cas.
Seule, pas vraiment. Elle entendait déjà des pas derrières elle. Kasper. Elle poursuivit sa course en riant, puis finit - au bout de quelques mètres - par se retourner, pour finalement croiser le regard de son poursuivant, qui n'était pas encore prêt à la rattraper, au vu de la distance. Un grand sourire sur les lèvres, l'arrogante amusée s'époumona pour provoquer celui dont la couleur d'âme se rapprochait sensiblement de la sienne : « Et bien alors, McDermoth, on est fatigués ? »
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MessageSujet: Re: KASPER ≈ bousiller nos godasses et s'marrer (♥).    KASPER ≈ bousiller nos godasses et s'marrer (♥).  EmptyMer 29 Juil - 16:23


comme des enfants.
alors tu vois comme tout se mêle et du coeur à tes lèvres je deviens un casse-tête. ton rire me crie de te lâcher avant de perdre prise et d'abandonner. nous avons trop rien à risquer, à part nos vies qu'on laisse de côté.

Ambiance monochrome ce soir, même pas de demi-teinte. Autour de lui, tout est en noir et blanc, comme si le monde entier avait oublié sa propre couleur. Il lance de temps à autre des coups d'oeil insistants à la jeune femme qui se trouve en face de lui, la dévisage également. Dans cet endroit particulièrement morose, elle semble être la seule touche de lumière. Comme une photographie transposée en noir et blanc au milieu de laquelle on aurait oublié d'effacer ne serait-ce qu'un jet de couleur. Elle se tient face à lui, ils sont silencieux, ils ne disent rien. Ils n'en ont pas vraiment envie, l'ambiance n'est pas à plus à la conversation qu'aux éclats de rire. Tristesse, agonie, il observe autour de lui et pousse un long soupire. Il ne restera pas plus longtemps assis ici. La pluie peut battre contre les fenêtres, elle ne l'empêchera pas de s'enfuir d'ici à toute vitesse. Alors il attrape son portefeuille dans son sac, le dépose sur son siège et se lève. Il adresse un sourire à son amie et s'efface, s'éloigne. De temps à autre, accoudé au bar, il jette un coup d'oeil derrière son épaule. Il ne la remarque pas lorsqu'elle fouille dans son sac, il ne voit que la couleur étrange qui semble s'échapper d'elle comme un jet de vapeur. Et puis, le serveur qui se décide enfin à le voir, Kasper lui tend les billets. Il remercie ce dernier pour l'ambiance électrique, lui garantit qu'il recommandera l'établissement à qui le voudra bien et puis se retourne. Au moment de revenir vers sa chaise, il retrouve une table vide... son coeur se serre ! Elle, c'est Lou, un rayon de soleil, une palette de couleur et le regard enjôleur d'une gamine de onze ans. Elle, c'est Lou, un phare dans la tempête, un peu comme une paire de lunettes enchantée qui vous permettrait de voir le monde sous un autre angle. Mais elle n'est plus là, un rapide coup d'oeil sur la table lui permet de comprendre ce qu'elle faisait quelques secondes auparavant. Il fouille son sac, il jure « Oh la conne ! » et il sourit à pleine dents. Elle n'est pas méchante, elle n'est pas sournoise, elle est juste malicieuse, taquine et attachante. Il voit déjà la silhouette de son amie qui disparait derrière le carreau de la vitre et ne perd pas une seconde de plus. Il passe la lanière de son sac autour de son épaule et court, lui aussi. Le vent gifle son visage et la pluie ruissèle sur ses joues, mais il n'en a rien à fiche. Il ne se fixe que sur une chose, une seule personne. Elle court devant lui, elle ne semble plus s'arrêter, elle disparaît de plus en plus. Alors il reprend sa respiration, manque de trébucher dans une flaque et éclate de rire. Il se prend au jeu, il s'y prend toujours. Il ne lui résiste pas, alors il court. Il la poursuit, il évite les pigeons et bouscule les rares personnes qui ont osé affronter la pluie. Son t-shirt lui colle au corps alors qu'il la voit s'arrêter, elle se plante face à lui, il ne bouge plus. Elle lui lance une simple phrase, et il sourit de plus belle. « Tu vas me le payer Kreisler, t'as plutôt intérêt à courir vite ! » et sans attendre, il contracte ses muscles et se remet à courir. La partie ne fait que commencer et dieu sait qu'il ne souhaite plus qu'elle se termine car soudainement, les couleurs semblent gentiment revenir autour de lui !
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MessageSujet: Re: KASPER ≈ bousiller nos godasses et s'marrer (♥).    KASPER ≈ bousiller nos godasses et s'marrer (♥).  EmptyMer 29 Juil - 20:43


But love doesn’t make sense.
m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi, et regarder les gens tant qu'y en a. Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra en serrant dans ma main tes p'tits doigts. Puis donner à bouffer à des pigeons idiots, leur filer des coups d'pied pour de faux. Et entendre ton rire qui lézarde les murs qui sait surtout guérir mes blessures.

La pluie, elle coule. Sillons avides, l'eau glisse sans vergogne entre ses mèches de cheveux châtains, à la naissance de ces derniers, au cuir chevelu. Sur ses bras dénudés, le long de son dos, sous son tee-shirt, jusqu'au creux du bas de ses reins. Il faisait pas semblant de pleuvoir, dans ce pays. C'était certainement la première leçon qu'elle avait apprise, lorsqu'elle avait posé ses bagages sur le sol gris de Londres. Mais ça ne lui déplaisait pas tant que ça. Opposée à ceux pour qui la pluie et les nuages gris avaient une connotation visant la tristesse, la nostalgie, et les idées noires, Lou appréciait ce déchaînement naturel. Elle appréciait la bruit. Elle en aimait le bruit, la sensation, l'odeur. Une ville sous la pluie, il n'y avait rien de plus beau. Les gens ennuyeux disparaissaient comme une envolée de moineaux, les voitures polluantes suivaient volontiers le rythme, les demoiselles en terrasse s'inquiétaient de l'état de leur maquillage et les hommes d'affaire tentaient des petits pas rapides pour sauver ce qu'il y avait de si précieux dans leur mallette. Il n'y avait que ces deux pauvres idiots, là, qui s'élançaient à corps perdue, comme des dératés, sur la place près de camdem town, essayant d'éviter les autres idiots qui restaient là, idiots qui n'étaient pas aussi atteint qu'eux, présentement. Deux idiots, c'est ce qu'ils étaient. Du moins, aux yeux des autres. Mais elle s'en fichait. Ce qui lui importait réellement, c'était son avis à lui. Ce à quoi il pouvait penser, les problèmes qui le rongeaient, les personnes qui cherchaient à le rendre adulte plus tôt que prévu. Toutes ces petites choses qu'elle se sentait capable d'affronter, sans le moindre mal, uniquement pour s'assurer qu'il soit toujours à sa poursuite. Uniquement pour se dire qu'il serait toujours là pour colorer les gouttes de pluie de son rire si franc, toujours là pour la rassurer d'un regard verdoyant. Son petit côté 'gentil voyou' qui était capable de lui assurer des jours à venir aussi enfantins que ceux qu'ils avaient connu jusque là. Alors, elle se retournait. Pour s'assurer qu'il était là. Mais il l'était, encore. Et un grand sourire se dessina sur ses lèvres à l'idée qu'il le serait peut-être toujours. Toujours. Un grand mot pour deux enfants qui le comprenaient pourtant mieux que quiconque. « Tu vas me le payer Kreisler, t'as plutôt intérêt à courir vite ! » à sa réponse, elle ria aux éclats. Mais le voyant détaler à une vitesse impressionnante, elle n'en oublia pas de continuer sa course. Tentant de garder son avance, elle cria néanmoins : « Paroles, paroles, paroles ... » un brin provocatrice, la taquinerie pour étincelle dans le regard. Elle ria à nouveau. Avec Kasper, elle réapprenait à rire. Elle riait tellement, à vrai dire, qu'elle se percuta à un homme dans la grande rue, caché par la brume formée par la forte pluie. Elle s'en trouvait trempée. Les cheveux humides jusqu'aux pointes. Bordel, qu'elle aimait ça. « Monsieur, monsieur ! Cet homme me poursuit depuis que je suis sortie de chez moi, arrêtez le je vous en prie ! » et sur ce, la jeune violoniste poursuivit sa course, laissant derrière elle un inconnu un peu sonné, voulant arrêter un homme qu'il ne parvenait pas à distinguer à cause de la pluie battante, et à cause du caractère imprévisible de la situation bien trop rapide pour lui. Il va falloir courir plus vite que ça, maintenant, Kasper. Lou avait confiance en lui, il avait assez d'énergie pour semer un pseudo-sauveteur. Quant à elle, elle faisait confiance à ses jambes, et réprimait avec un peu de mal - l'espace de deux secondes - un sourire diablement amusé que la comédie de deux secondes lui efforçait à cacher dans son cœur. Juste à côté de la grande place qu'elle réservait à son poursuivant qui n'était en aucun cas son agresseur.
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MessageSujet: Re: KASPER ≈ bousiller nos godasses et s'marrer (♥).    KASPER ≈ bousiller nos godasses et s'marrer (♥).  EmptyJeu 30 Juil - 9:44


comme des enfants.
alors tu vois comme tout se mêle et du coeur à tes lèvres je deviens un casse-tête. ton rire me crie de te lâcher avant de perdre prise et d'abandonner. nous avons trop rien à risquer, à part nos vies qu'on laisse de côté.

La pluie n'est plus facteur de problème lorsqu'on regarde la vie à travers les yeux de Lou, il l'a compris depuis longtemps. Qu'il pleuve, vente ou neige, toutes les occasions sont bonnes à prendre pour s'oublier, pour s'évader. Deux gamins, deux enfants qui jouent au chat, qui se cherchent et se taquinent. Il court, il la poursuit, comme il l'a toujours fait jusqu'à présent. Elle est la seule à pouvoir le convaincre de laisser de côté son quotidien morne et triste d'adulte responsable pour s'enfuir en sa compagnie dans un univers coloré, plus léger. Des imbéciles heureux, voilà ce qu'ils étaient, mais qui ne voudrait pas l'être ? Lou était son exutoire, sa façon à lui de s'échapper d'une vie qui ne lui ressemblait pas vraiment mais qu'il tenait tout de même à bout de bras. Lou était sa seule famille, désormais et dieu seul savait ô combien il pouvait apprécier ces instants privilégiés pendant lesquels il se réfugiait auprès d'elle, dans son monde, dans leur monde. « Paroles, paroles, paroles ... » L'espace d'un instant, ils se jaugent du regard, qui sera le premier à reprendre la course ? Kasper coupe court au temps de réflexion en pliant les jambes et en s'élançant mais Lou réagit toujours au quart de tour. Elle n'hésite pas à prendre à parti un parfait inconnu et même si sa silhouette disparaît derrière les trombes d'eau, Kasper sait qu'il parviendra à la rattraper. En attendant, il voit l'homme se braquer face à lui, créant un véritable obstacle entre sa position et son objectif. Il court encore lorsque l'individu en question l'attrape par le poignet, le stoppant net. « Arrêtez-vous ! » Il a juste le temps de jeter un regard incendiaire à l'homme en question qu'il tire de toutes ses forces. La pluie suintant sur son bras, il n'a aucun mal à se défaire de la prise et à reprendre sa course, sans oublier de lancer. « Elle vous a menti ! C'est une voleuse. » Et il court, le coeur léger, le sourire aux lèvres. La respiration peut bien lui manquer, il ne cessera de la poursuivre. Pourtant, sa silhouette s'est légèrement dissipée devant lui et il est obligé d'arrêter un instant sa course haletante pour lancer de rapides coup d'oeil, à droite, puis à gauche. Il passe une main dans ses cheveux, dégageant son front, il plisse des yeux et reprend son souffle... Et puis, il reconnait une silhouette une plus loin sur la place, en mouvement. Il esquisse un nouveau sourire et reprend le même rythme, accélérant légèrement. Il pleut toujours, le tonnerre peut bien gronder, Kasper n'a peur de rien. Il continue de courir après cette touche de couleur dans ce tableau en noir et blanc. Elle essaie de lui échapper, mais il finira par la rattraper, il le fait toujours. Alors il plante la seconde, reprend sa respiration tout en continuant d'accélérer. Il rattrape son retard sur Lou assez facilement, il n'était pas l'élève le plus mauvais en classe de sport. Il puise dans ses dernières ressources pour tenter le sprint final, tout en se vantant. « La course se termine ici, Kreisler. » et son coeur qui accélère, sa gorge qui le brûle, ses muscles qui se tendent. Il ne pourra pas tenir longtemps, la distance se raccourcit petit à petit et la silhouette devient enfin une véritable personne, il reconnait les courbes de Lou et cette vision lui donne l'élan nécessaire pour poursuivre son sprint encore quelques secondes.


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