j'ai l'incendie au coeur.

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Zunilda Rose
Je veux résider au creu de ton cou...
© unknow./Fauve.

prénom, nom : Zunilda, Rose. âge, lieu et date de naissance : tu es née il y a maintenant vingt-deux ans, le trois août 1992, à Londres. Ni plus, ni moins. origine et nationalité : Bien que tu sois anglaise, il subsiste dans tes veines quelques unes de tes origines mexicaines. Gracias abuela. à Londres depuis : toujours. T'es née à Londres, tu y as grandi. T'as même jamais foutu les pieds ailleurs que dans cette ville ou sa périph'. occupation : Tu étudies l'astronomie, bien que personne n'y prête vraiment attention. A côté de ça, tu es vendeuse de vêtements à mi-temps au centre commercial. statut civil : Il est intouchable, alors tu fais en sorte d'être touchée par beaucoup d'autres mecs. Trop. orientation sexuelle : Tu aimes les hommes. quartier de résidence: Camden Town. statut financier, groupe : Ni riche, ni pauvre, tu fais partie de la classe moyenne (PASSENGERS). traits de caractères : succincte, renfermée, curieuse, vulgaire, franche, bordélique, débrouillarde, excessive, obstinée, désinvolte, travailleuse, instable.

{So much stuff you got to understand}
Tu as toujours trouvé l'astronomie passionnante, en particulier la cosmologie. Tu n'aimes pas vraiment ton travail à mi-temps, mais t'as besoin de cet argent pour payer le loyer. Tu rêves de marcher sur la Lune. Tu préfères les actions aux longs discours. Les balades nocturnes que tu fais régulièrement t’apaisent. La cicatrice sur ta main gauche est due à ta maladresse culinaire légendaire. Tu n'as pas vu ton père depuis au moins deux ans. Tu plains la personne avec qui tu vis en colocation, tu n'as jamais su ranger tes affaires. Tu n'aimes pas vraiment ton prénom, du coup peu de gens le connaissent. Ta vie a commencé à partir en couille vers tes dix-huit ans. Tu as pris l'habitude de faire la fête, même lorsqu'il n'y a absolument rien à fêter. Tu voudrais avoir un chat. Tu dors nue, voire en culotte. Tu évites au maximum ta famille proche, surtout ta mère.

{you're my most beautiful scar}
I. Qu'elles sont les passions qui animent votre personnage ? Lui. Lui. Lui. Et encore Lui. Parce qu'il fait vibrer toutes les fibres de ton être. Parce qu'il t’émeut. Parce qu'il te donne envie de soulever des montagnes. Parce que même si un être humain ne peut pas devenir une passion, Lui, il est la tienne. C'est lui.

II. S'il y avait un moment clé dans la vie de votre personnage, quel serait-il ? La rencontre avec ton beau-père. C'est Lui qui a foutu un bordel sans nom dans ta vie. Pourtant, tu n'as jamais été aussi heureuse qu'une merde telle que celle-ci te tombe dessus, parce qu'elle te rend vivante. Peut-être trop ?

III. Où se voit votre personnage dans 10 ans ? Tu as du mal à te projeter dans l'avenir. Quoiqu'il arrive, ça sera toujours différent de ce que tu as imaginé. Alors tu ne te projettes pas aussi loin, tout simplement.

pseudo, prénom : monochrome. âge, région et/ou pays : 18 ans, Nord-Pas-de-Calais. où avez-vous découvert BITS ? sur bazzart. personnage inventé ou scénario ? inventé. votre avatar : Ste Bertram. commentaire, petit mot : Est-ce que tu baiz' ?

Code:: <f3>Ste Bertram</f3> - Zun Rose

Invité

{that tears have drawn your dreams}

_ T'en as pas marre de jouer les salopes Zun ?
_ Pas encore, non.
_ Pourquoi tu fais ça ?
_ Parce que je le peux. Parce que je suis seule.
_ Tu te détruis.
_ Ouais.

Volcan. Oui, c'est un joli volcan pour un tas de purée. Une purée immonde parce que t'as jamais aimé ça. Pourtant, ta mère en fait souvent. Alors, naturellement, tu fais souvent des volcans. Devant Lui. Tu soupires d'ennui. Tu aimes de moins en moins les réunions de famille. Ton père est au Chili, ta mère te fait de la purée à chaque fois et Lui est là. Toujours. "Comment se passent tes études Zunilda ?" Te demande-t-il avec une voix grave. Tu frissonnes, comme toujours. "Bien." Il te regarde en forçant les sourcils. Tu ne veux pas savoir ce qu'il pense de toi. "Tu pourrais développer tes réponses, ça changerait..." Tu regardes alors ta mère, l'air las. "Ça se passe bien." Elle passe alors sa main dans ses cheveux frisés. Elle est agacée. Encore. "Tu devrais grandir Zunilda. Ta crise d'adolescence devrait être finie, tu sais ?" Tu ricanes silencieusement. T'as dix-neuf ans et tu ne sais pas en quoi ton comportement agace ta mère. C'est inné. "Elle l'est. Je ne sais pas pourquoi tu me dis ça." Ton commentaire n'a pas vraiment l'air de lui plaire. "Tu te moques de moi ?" Tu regardes une dernière fois ton volcan avant de le regarder Lui. Il ne fait pas attention à toi. Il ne veut pas tellement prendre parti dans l'histoire. Tu es seule. Tu te lèves lentement et sors de la pièce sous les douces paroles de ta mère. Tu n'arrivas à rien en ne changeant pas. Tu ne lui réponds même plus.

_ Il ne te vois pas Zun.
_ Je sais.
_ Les autres non plus.
_ Mais les autres ce n'est pas grave.
_ Vraiment ?
_ Oui, il n'y a que Lui.

Tout est couleur. Tout est bruit. Au milieu de ces gens, tu as l'impression de flotter. Tu as trop bu, tu divagues, mais c'est pas grave. Il n'y a plus rien de grave. Alors tu souris aux autres, sans vraiment les voir. Dans ces moments-là, tu ne vois plus beaucoup de choses. Du coup, tu ne vois pas ce garçon te proposer un verre, tu ne le vois pas non plus t'amener dans les toilettes. Pourtant, tu le suis. Tu les suis toujours. Là, dans ces toilettes crasseux, tu veux oublier. Tu sens à peine les mains de l'inconnu sur toi. Sur tes lèvres, tes épaules, tes seins, le reste. Ses mains sont comme une plume rêche. Comme de l’écorce souple. Et alors que tes cheveux lissés te chatouillent le dos, tu sens ta jupe trop courte se soulever tout doucement. Alors une dernière fois tu regardes la peau de ce garçon, si semblable à la sienne, avant de fermer les yeux. Au loin, tu entends qu'il dézippe sa braguette. Et tu oublies. Pendant quelques micro-secondes, tu oublies.