¦ and after all, you're my wonderwall.

margaret eileen hastings
And all the roads we have to walk are winding,
And all the lights that lead us there are blinding.
© valliant warrior/oasis - wonderwall

○ âge, lieu et date de naissance : Âgée de vingt-neuf ans, Maggie, est née un vingt-neuf mai, sous le ciel pluvieux de Manchester (Angleterre, Royaume-Uni), devenant la troisième enfant et unique fille d'une famille de six.
○ origine et nationalité : Britannique, ses origines sont purement irlandaises. Ses grands parents maternels et paternels vivent là-bas, dans le Connemara.
○ à Londres depuis : Dix ans, déjà. Titulaire d'une bourse d'études, elle a pour la première fois quitté le nord de l'Angleterre, intégrant une école d'art. Cette ville, elle l'a adoptée avec le temps, elle l'aime. L'artiste qu'elle est ne pouvait que s'y plaire.
○ occupation : Peintre. Elle a fini par pouvoir vivre de son art. Sans gagner des fortunes, ses toiles lui permettent de s'en sortir convenablement, à présent. Imprégnée du courant impressionniste, ses inspirations sont Monet, Renoir, Manet et Cézanne.
○ statut civil : Fiancée. Elle devrait respirer le bonheur. Ce n'est pas le cas, et pourtant elle est follement amoureuse. Se refuse à tirer immédiatement un trait sur leur histoire. S'accroche à ce qui lui reste, tant que c'est encore possible. Parce qu'elle croit qu'elle peut le sauver, et pourtant elle déteste ce qu'il devient.
○ orientation sexuelle : Hétérosexuelle au plus profond de son être, fondamentalement, irrévocablement.
○ quartier de résidence : L'artiste qu'elle est vit depuis à Bloomsbury, résultat d'un compromis avec son fiancé, ex-résident du bien trop posh Chelsea, alors que la bohème qu'elle est vivait à Covent Garden.
○ groupe : In my place.

traits de caractères : Curieuse. Un défaut souvent, mais parfois une qualité. Elle a toujours eu cet intérêt pour l'inconnu. A l'école, elle était celle qui posait sans cesse des questions à l'institutrice. Intéressée. Avide de connaissances. Cultivée. Artiste dans l'âme, elle a étudié l'Histoire de l'art, mais pas seulement. Elle s'est intéressée aux grands hommes qui ont fait l'Empire britannique, et le monde. Elle s'est familiarisée avec le cinéma, visionnant quantité de films culturellement importants, s'est faite une identité musicale en explorant les mouvances, en écumant les disquaires. Entière, elle n'a jamais renié l'univers dont elle vient. Malgré son ascension dans l'échelle sociale, elle se rattache toujours aux classes laborieuses, et en a conservé un certain nombre de caractéristiques. Elle n'a jamais été sophistiquée. Elle est simple, n'a jamais cherché à se défaire de son identité. Passionnée, Maggie l'est. Lorsqu'elle est heureuse, elle irradie de lumière. Lorsqu'elle est en colère, elle est en prise à une rage flirtant dangereusement avec la folie. Lorsqu'elle est triste, elle sombre dans une abysse sans fond, se laissant envahir par la dépression, le désespoir. Elle ne fait jamais les choses à moitié. Elle peut faire preuve d'un grand égoïsme. Maggie pense à ses intérêts, à son confort. Elle veut qu'on veille sur elle, et ce même si elle se prétend indépendante. Elle ne l'est pas. A besoin des autres. Malgré elle, en fait. Jalouse, pour ne pas dire possessive. Vis-à-vis de ses amitiés, mais surtout de son homme. Elle voit vite le mal, s'imagine les pires scénarios. Si elle n'est pas jalouse sur un plan matériel, elle ne supporte pas l'idée que l'on puisse trop s'approcher des siens, est malade à l'idée d'être trompée, trahie.

1. about myself
I. D'origine irlandaise, Margaret “Maggie” Eileen Hastings est née et a grandi à Manchester, ville lointaine et prolétaire où il n'y a plus d'usines pour faire travailler les ouvriers. Seule fille d'une fratrie de six, elle grandit au milieu des lads, ces fanatiques du Manchester City Football Club (MCFC), généralement crétins arrogants, bagarreurs et ne voyant rien de décadent dans le fait de casser ou de se bourrer la gueule à la bière. Et pourtant, elle les aime. Maggie, elle est née dans la working class, appartient à la working class, et mourra dans la working class, parce qu'elle a ce sentiment d'appartenance qui ne l'a jamais quitté.
II. Plus elle vieillit, plus Maggie redoute le manque d'argent. Grandir sans argent est une chose. Vieillir sans argent en est une autre. Elle redoute profondément le déclassement, elle qui a réussi à grimper cette satanée échelle sociale. Si elle aime sincèrement Bronn, elle aime aussi la sécurité qu'il lui offre.
III. Elle a une faible estime d'elle-même. D'ailleurs, cela ne date pas d'hier. Elle n'a jamais envisagé de quitter Manchester, d'être capable de se hisser un peu plus haut. Ne comprend pas ce qui la rend exceptionnelle au regard des autres. S'estime simplement chanceuse, ne croit pas mériter ce qu'il lui arrive, tout simplement. Et pourtant, elle est tout sauf banale.
IV. Maggie représente cet immense paradoxe. Une femme cultivée, bohème, vivant dans ce monde poétique qui est le sien. Peintre aujourd'hui capable de vivre de son art, passant son temps entre son atelier, les boutiques d'antiquité et les salles de projection intimistes. Cette femme, capable de parler pendant des heures de l'oeuvre de Monet, ou de combien elle admire Winston Churchill. Cette femme, dont le film préféré est Ascenseur pour l’échafaud. Cette femme, qui comme tous les gens du petit peuple de Manchester, est supporter du MCFC, boit de la bière, gueule comme un putois les soirs de match, capable d'incendier les supporters des autres clubs. Surtout si le club en question est Manchester United, mais pas seulement.
V. Son James Bond préféré est Sean Connery. Viril, charismatique, et écossais.
VI. Maggie a bien trop de force vitale pour baisser les bras face à ce qu'est devenu son couple. Depuis l'accident, elle doit vivre avec un Bronn ombre de lui-même. Sa carrière de coureur automobile est derrière lui, même s'il est fort probable qu'il remarche. Petit à petit, il sombre dans la dépression, l'alcool. Lui refuse son amour. Sarcastique, amer, il ne lui offre plus cette attention dont elle a besoin. Cet égoïsme, elle le supporte, non sans peine. Non sans lui en faire part. Foncièrement gentille, mais pleine de frustrations sordides. Tantôt sereine, tantôt hystérique.
VII. L'autre amour de sa vie est son chat, Poséidon. Une créature rousse, tigrée, qu'elle a recueilli il y a quelques années après l'avoir trouvé sur le pas de sa porte, pour ne plus s'en séparer. Et ce, malgré le fichu caractère de l'animal.
VIII. Avant Bronn, elle n'a été amoureuse qu'une seule fois dans sa vie, et cela ne s'est pas bien terminé. Depuis qu'ils se sont laissés, depuis cet amour mort-né, elle n'a pas su laisser son cœur à quelqu'un d'autre, de peur qu'il ne se brise de nouveau. Sauf à Bronn.
IX. Bavarde, un peu trop curieuse, Maggie parvient à discuter avec n'importe qui, de n'importe quoi. Aborder un inconnu ne lui fait pas peur, au contraire, elle adore les rencontres. Le sourire toujours plaqué au bord des lèvres, elle émane de bonheur.

2. paradise
I. Qu'elles sont les passions qui animent votre personnage ? L'art, dans toutes ses formes. La peinture en particulier. Son premier amour a été le dessin. Depuis son enfance, elle se promène avec un carnet de feuilles à dessin, donnant traits à son imagination. Elle est passée du dessin à l'aquarelle, de l'aquarelle à la peinture sur toile. S'inscrivant dans la mouvance impressionniste, son art se nourrit de ses sentiments, de son environnement. Joie, colère et désespoir se distinguent dans ses peintures. Prolifique, elle n'en a pas oublié d'autres formes que la peinture. Elle demeure une passionnée de musique, elle qui a grandi à Manchester, ville ouvrière dont la pauvreté a paradoxalement nourri la scène musicale britannique ces trente dernières années. Elle apprécie également le théâtre et le ballet : si elle est fascinée par cette capacité à devenir un(e) autre, elle l'est davantage face à la grâce des danseurs du Royal Ballet.
II. S'il y avait un moment clé dans la vie de votre personnage, quel serait-il ? L'accident. Un des instants les plus tragiques de sa vie. Les images ne peuvent quitter sa mémoire. C'est là, finalement, plus que lorsqu'elle est arrivée à Londres, plus que lorsqu'elle a vendu sa première toile, sa vie a basculé. Elle a compris à quel point le bonheur peut être éphémère. Elle l'a touché, l'a effleuré du bout des doigts. N'a jamais songé que tout peut s'arrêter du jour au lendemain. Si Bronn était mort ce jour-là, les choses auraient-elle été plus faciles ? Elle n'en sait rien, et se déteste pour songer à cette éventualité. Et pourtant, Maggie est plus malheureuse que jamais. Pour lui, le voir devenir cet homme. Pour elle, qui n'avait jamais été malheureuse. Même lorsqu'elle vivait à Manchester, n'avait pas d'argent, pas de boulot et n'imaginait pas sa vie ailleurs. Parce que l'homme qu'elle aime ne lui voue plus aucun intérêt, parce qu'elle déteste l'ivrogne qu'il devient.
III. Où se voit votre personnage dans 10 ans ? Dans la meilleure optique, avec lui. Tous deux ayant surmonté cette épreuve qu'a été l'accident, lui ayant décidé de se ressaisir, de se battre. Pour lui, pour leur couple. Quitte à accepter de dire adieu à sa carrière de coureur automobile. Avec deux, trois enfants. Parce qu'elle ne s'est jamais imaginée sans enfants. Pas autant que sa mère, fervente catholique irlandaise ayant donné la vie à six reprises. Mais, des enfants, elle en a toujours désiré. Depuis son enfance. Elle a toujours su qu'elle serait une maman. Elle ne pourrait pas construire sa vie avec un homme qui ne partage pas ce désir de fonder une famille. Ils vivraient à Londres la semaine, pour rejoindre un cottage au bord de la mer le week-end. Dans le meilleur des mondes. De plus en plus amère, elle se demande si tout ceci n'est qu'illusion. S'ils n'y arriveront pas. S'il continue sur cette même pente. Elle le quittera, alors. Continuera comme artiste, se reconstruira, aux côtés d'un autre.

pseudo, prénom : Tiffany, Océane. âge, région et/ou pays : 19 yo, Hauts-de-France/France. où avez-vous découvert BITS ? J'étais sur la première version, et j'ai suivi le nouveau projet. personnage inventé ou scénario ? Inventé, en collaboration avec Bronn. votre avatar : Jenna Louise Coleman. commentaire, petit mot :

Code:: <span class="r8">jenna louise coleman</span> ○ Maggie Hastings

There are many things that I would
Like to say to you, but I don't know how,
Because maybe you're gonna be
The one that saves me.

« Pourquoi est-ce que tu me regardes de cette façon ? » « De quelle façon, Maggie ? » « Comme tu viens de le faire. » « Je ne m'en suis pas rendu compte. » « Moi, si. »