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 Don't look back in anger (Leo)

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MessageSujet: Don't look back in anger (Leo)   Don't look back in anger (Leo) EmptyLun 24 Aoû - 20:41


─ leo & avery ─

Plantée là, devant la porte. Sa porte. Son appartement, la porte qui menait à sa nouvelle vie. Une vie sans elle. C'était sans doute égoïste, mais Avery s'était imaginé qu'il vivait peut-être toujours dans leur appartement. Mais elle l'avait contraint à vivre une nouvelle vie, du jour au lendemain. Et elle se trouvait devant une preuve tangible que les choses avaient continuer de bouger en son absence. L'enveloppe coincée fermement entre ses doigts, nerveuse, elle tâchait de s'y tenir comme on se tient à une bouée de sauvetage. Elle s'y accrochait, désespérée. Son estomac noué, sa pulsation cardiaque qui lui frappait les tympans. Elle regardait vers l'escalier, tentée de filer. De repousser cette visite, encore une fois. La Quatrième fois depuis son retour en Angleterre qu'Avery voulait le voir. Chaque fois, elle se résignait, abandonnait. Elle ne s'était jamais rendue aussi loin qu'à cet instant. Il lui restait qu'à tendre le bras et frapper à la porte. Signer son arrêt de mort. Elle arrivait avec trop de retard et, pour l'accueillir, simplement des regards à demi énervés, à demi incrédules. Elle ne pouvait pas leur en vouloir. Chaque jour, le poids de sa décision de s'exiler lui pesait sur les épaules. Et puis la honte. La honte d'être partie lâchement, d'avoir abandonné tous ceux qu'elle connaissait, aimait. Mais, au moment où elle a choisi de partir, il n'y avait pas d'autre option. Et quand, la distance fut suffisante pour y voir plus clair, elle réalisait qu'il était trop tard pour rattraper l'erreur qu'elle avait commise et la honte de son départ l'empêchait de rentrer. C'était trop tard, tout simplement. Le mal avait déjà été fait, l'impardonnable commis. Cinq ans, c'était long. Assez long pour changer, assez long pour se refaire une vie. Souvent - tous les jours, en réalité - elle s'était demandée ce que faisait Leo, ce qu'il voyait, avec qui il était. Elle ne l'avait jamais demandé à Robin ou à ses parents durant l'une de leurs rares conversations téléphoniques. Par peur, peur d'entendre le réponse. Aurait-il été plus difficile d'entendre qu'il souffrait, qu'il était seul et triste ou, au contraire, qu'il avait refait sa vie et qu'elle n'était plus qu'un souvenir lointain, une page tournée? Avery n'était pas certaine de la réponse. Mais par honte aussi. Fermement convaincue qu'elle n'avait pas le droit de se renseigner à son sujet alors qu'elle avait fait le choix de l'abandonner.

Un claquement de porte derrière elle la fit sursauter. Un vieil homme lui sourit poliment avant de verrouiller sa porte et disparaître au bout du couloir. Elle devait le faire. Devait faire face à la musique et se libérer - les libérer tous deux - de ces formalités qui les tenaient mariés. Cinq ans qu'ils étaient séparés. Cinq ans qu'ils ne partageaient plus leur quotidien. Elle n'avait jamais réellement compris ce qui avait retenu Leo de signer les premiers papiers de divorce. Elle avait choisi d'y lire un refus de ne jamais obtenir d'explications en se résiliant à signer et se séparer d'elle à tout jamais. Elle aurait pu le confronter. Mais elle se défila, lâchement, et abandonna les procédures. Elle n'était toujours pas prête à s'ouvrir ce qui l'avait poussée à partir. Ces mots qu'elle n'avait jamais prononcés de vive voix. Enceinte. Fausse couche. Une nouvelle vague de honte la frappa. Elle inspira profondément et leva la main, le poing fermé. Quelques secondes passèrent. Et elle frappa. Premier contact en cinq ans. Elle tremblait., la gorge nouée, les genoux qui peinaient à la supporter. Elle voulait courir, s'enfuir, remonter le temps. S'il lui semblait impossible d'assumer ce qui lui arrivait il y a cinq ans, la distance et le temps n'avaient fait qu'ajouter des remords et de la culpabilité à Avery, rendant cet instant encore plus pénible et insupportable. Mais Spencer lui avait fait comprendre qu'elle avait des choses à régler en lui donnant la nouvelle adresse de Leo - elle le savait déjà, mais elle ne pouvait plus faire jouer l'innocente. L'attente dura de longues secondes, peut-être quelques minutes. Il n'était peut-être pas là. Tant mieux, pensa-t-elle puérilement. Elle se résigna et tourna les talons. Elle n'eut le temps que s'éloigner de la porte de deux pas quand elle entendit le verrou tourner et la porte ouvrir. Sentant son cœur littéralement se resserrer dans sa poitrine, Avery ferma les yeux et pris une grande inspiration. Elle devait être forte - du moins, avoir l'air de l'être. Elle se retourna vers l'entrée de l'appartement, l'enveloppe contenant les papiers de divorce pressée contre son corps. « Leo… » un murmure qui sortit d'entre ses lèvres. Le mot lui avait échappé. C'était le choc, de le voir. Après tout ce temps. Il était le même, ça lui faisait mal. Mais s'il avait été différent, elle aurait eu mal également. Elle tâcha de se composer un peu, se racla la gorge faiblement. « Leo. » répéta-t-elle avec un peu plus de conviction. Elle ne savait plus quoi ajouter. Plus quoi faire. Elle s'était préparé des tas de scénarios, avait mémoriser des phrases, un discours à lui faire. Mais disparu, évaporé dans la panique, évaporé de sa tête alors qu'elle perdait tous ses moyens devant lui. « Tu … tu as l'air bien. » Tenta-t-elle. Toujours à quelques pas de la porte, elle n'avait pas bougé. Pas osé faire le moindre mouvement.
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MessageSujet: Re: Don't look back in anger (Leo)   Don't look back in anger (Leo) EmptyMar 25 Aoû - 3:53

En sueur, Leo quittait la salle de sport de son quartier pour rejoindre son appartement au plus vite. Il détestait prendre des douches dans ces lieux qui, selon lui, étaient des endroits vraiment très sales et peu agréables lorsqu'il était question d'hygiène. Le brun était ainsi soulagé d'habiter à quelques pas de cet endroit qu'il fréquente maintenant depuis bien trois ans. Celui-ci l'a vu changer au fil du temps, le sport l'a aidé à reprendre confiance en lui. Pourtant, c'était loin d'être une activité que chérissait Leo en premier lieu. Lui qui a toujours été plus penché sur l'art, jamais il n'avait imaginé combien le sport pouvait lui faire du bien. Mais il s'y vidait la tête, il se reconcentrait sur lui-même. C'était un moyen de canaliser sa peine, sa colère puis de l'évacuer en se surpassant sur ces machines. Machines qu'il n'utilisait pas forcément régulièrement, parce qu'il préférait frapper de ses gants rouges les sacs de frappe du club. Un ami lui avait montré comment allier vitesse et précision et il avait sacrément bien amélioré sa technique depuis ces trois ans. Mais plus que cela, il avait réussi à se renouveler, à se trouver une nouvelle activité où il se plaisait sans forcément qu'elle lui rappelle Avery. Alors il en profitait et chaque semaine, il passait deux fois à la salle et courrait tous les matins. C'était son rituel bien être, son rituel où le brun pouvait faire le vide de ses pensées, souffler, vivre.

Parce que l'on secrète de sacrées endorphines lorsque l'on pratique une activité sportive et ça aussi, il ne faut pas le négliger. Ce n'est pas pour rien si beaucoup de personnes basent leur vie sur un rythme sportif, en admettant qu'ils ne peuvent plus s'en passer tellement c'est bon pour eux. Notre corps est tellement bien fait, qu'il nous récompense en quelques sorte, de bien s'en occuper. Leo a alors très régulièrement un fin sourire plaqué sur le visage lorsqu'il finit son sport et rien ne peut l'en défaire. Il passe généralement de bonnes soirées et vient le lendemain au travail de bonne humeur. C'est ainsi qu'il appréhende sa soirée et lorsqu'il pénètre dans son appartement, il délaisse toutes ses affaires dans l'entrée avant de se faufiler sous la douche. L'eau le rafraichit et lui détend les muscles. Il profite que Leah soit absente afin de pouvoir se promener librement chez lui. Puis il s'habille en revêtant un simple jogging gris et un t-shirt sombre et enfin, il se prépare un thé noir. Parce que ce n'est pas un anglais pour rien et un bon thé noir ne l'a jamais tué. Le brun s'installe dans son canapé en cuir et se délecte de son thé en lisant les dernières nouvelles du Metro News. Ses pensées se tournent vers Spencer lorsqu'il remarque un article parlant de son nouveau film et un sourire éclaire son visage. Mais celui-ci disparait très rapidement en se souvenant de sa dernière conversation téléphonique avec elle. C'est alors que quelques petits coups résonnèrent à sa porte, faisant relever la tête du brun. Un sourcil arqué, il se passe en revue qui dans son entourage était le plus susceptible de venir lui rendre visite. Il devine alors que cela serait surement une connaissance à sa colocataire. Le brun ne met que quelques secondes pour arriver à sa porte et lorsqu'il ouvre, il reste éteint.

Parce qu'elle est là, en chair et en os. Et ce n'est pas parce qu'elle est premièrement de dos, qu'il ne peut la reconnaitre. Même son parfum flotte dans l'air, comme si elle était restée ici, devant sa porte, durant un certain moment. Leo ne sait comment réagir, ses pensées filent dans tous les sens et malgré lui, ses phalanges se resserrent sur la poignée de sa porte d'entrée. « Leo… » Un murmure. Un simple murmure et déjà, elle lui provoque des frissons. Il en ferme les yeux, puis il inspire longuement. Parce qu'il n'y croit pas, parce qu'il pense que lorsqu'il les ouvrira, il sera comme dans ce rêve qu'il a fait maintes fois où, Avery ne sera plus là. Parce que la brune disparait toujours, que ce soit dans ses rêves, ou dans la réalité. Mais un raclement de gorge lui montre que non, cette fois-ci, il ne rêve pas. « Leo. » Ose t'elle énoncer de nouveau. C'était comme si elle même, elle n'y croyait pas non plus. Alors ses paupières se soulèvent et son regard accroche celui chocolaté de la brune. Et à cet instant-même, une boule douloureuse nait dans son ventre, au sein de ses entrailles. Ses yeux s'abaissent au bout de quelques instants. Il ne peut plus supporter ses prunelles qu'il a pourtant tant aimé autrefois. Et là, il les voit. Les papiers de divorce, pressés contre elle. « Tu … tu as l'air bien. » tente t'elle. Que voulait-elle ? Engager une conversation ? Leo ne pense plus à rien. A vrai dire, il doute que des mots peuvent actuellement passer sa gorge si nouée. Alors, le plus simplement possible, il ferme la porte. Oui, il la referme sur Avery. Elle, Avery. En chair et en os. Avery vivante, Avery en vie, Avery toujours aussi sublime, Avery gênée. Son Avery. Un léger claquement se fait même entendre parce qu'il effectue son geste dans une certaine précipitation. Mais à vrai dire, il déteste toute cette situation. Il avait en quelques instants, goûté de nouveau à ce que cela faisait d'avoir la brune à ses côtés. De pouvoir plonger son regard dans le sien, de pouvoir sentir son odeur si lointainement familière. Mais elle n'avait pas le droit, non. Elle n'avait pas le droit de revenir ainsi, d’imprégner de nouveau l'environnement de Leo de toute l'atmosphère qu'elle dégageait en elle-même. Il n'avait pas fuit leur appartement pour rien, il lui rappelait trop la jeune femme. Et la voici, dans ce lieu où il s'était efforcé de tout reconstruire. Et la voici, avec ces maudits papiers de divorce. Alors il comprit. Il comprit qu'elle n'était pas là pour rien, qu'elle voulait sa foutue signature. La mâchoire serrée, les poings tout autant, il décida de respirer longuement. Une, deux, trois fois. Il reprenait son calme, il reprenait le pouvoir sur lui-même. Parce qu'il était hors de question qu'une fois de plus, il se fasse avoir. Il était hors de question qu'une fois de plus, elle ait le dernier mot.
Il ouvrit de nouveau la porte, cette fois-ci à la volée avec un air plus ou moins sûr de lui sur le visage. Le regard dur malgré lui, sa voix ne pût s'empêcher d'être largement plus douce que son attitude. « Bonjour. » Ni plus, ni moins. Et maintenant, que devait-il faire ? La laisser entrer ? Combien de temps allait-il pouvoir oublier ce moment qu'elle passerait dans son nouvel appartement après cela ? Il ne fallait surtout pas qu'il retombe, il ne fallait surtout pas qu'il revienne dans ce cycle infernal de l'amour, des sentiments. Quand bien même ceux-là seraient passés, quand bien même ceux-là lui reviendraient à la figure, jetés de façon nonchalante, à la volée. Il ne fallait surtout pas, il ne fallait.. « Tu veux entrer ? » .. surtout pas. Mais il l'avait fait. Il l'avait invité. Il l'avait laissé entrer, une nouvelle fois, dans sa vie. Plus ou moins. Comment allait-elle réagir en voyant les affaires de Leah configurer une certaine part de l'appartement ? Allait-elle accepter d'entrer ou voulait-elle juste finir cette histoire de papiers maintenant, ici, dehors, sur le paillasson ? Allait-elle fuir, encore une fois, ou rester ?
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