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 toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra)

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MessageSujet: toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra)   toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra) EmptyMer 5 Aoû - 16:36

No se si puedo contar contigo para hablar de dolor.

Il y a des jours où le métier de coroner est prenant. Où l'on enchaîne les scènes de crime, les directions d'autopsies, les analyses et tout ce qui fait le quotidien d'Eggsy. Il y a aussi des jours où Londres ne s'ensanglante pas, plus calmes et reposants. Des jours où l'ennui vient frapper Eggsy. Avec les heures supplémentaires effectuées plusieurs jours auparavant, il avait réussi à se libérer plus tôt, aux alentours de seize heures. C'était presque miraculeux pour quelqu'un qui sortait rarement de la cave où se situait son laboratoire et son bureau avant la tombée de la nuit. Parfois, il n'en sortait pas avant l'aube du lendemain. Eggsy avait du temps devant lui et il n'avait rien de prévue, c'était tant mieux. Ce matin là, profitant d'un temps clément, il avait décidé de se rendre au travail à pied et c'est ainsi qu'il rentra à son domicile, situé sur Chelsea, tranquillement, un café à emporter dans la main. Alors qu'il longeait le fleuve, son téléphone se manifesta. En voyant le nom de la personne qui venait de lui envoyer un message, Eggsy ne pu retenir un sourire. « A la maison, 20h ». Elettra. Il répondit, annonçant qu'il confirmait sa présence. Il détestait refuser de la voir si bien que cela arrivait rarement, si ce n'est jamais. Elettra était d'une bonne compagnie. Ils s'entendaient à merveilles et cela depuis leur rencontre, quelques mois plus tôt, lors d'une soirée. Il s'était passé quelque chose qu'Eggsy ne pouvait pas définir autrement que du feeling, entre eux. Ensuite, cela était devenu deux corps en sueur et chauds, l'un contre l'autre. Cela aurait pu rester une exception et pourtant, cela s'était répété avant de se développer au fil des semaines. Il n'était même plus surprenant que parfois, un baiser soit échangé dans la rue, que leurs mains se frôlent pour se tenir quelques mètres. C'était plus que physique mais Eggsy gardait les yeux fermés sur la situation. Parce que c'était plus simple de se mentir après tant de peines de cœur par le passé.

Profitant du temps qu'il lui restait avant de se rendre chez Elettra et pour évacuer d'une semaine stressante qui se terminait plus légèrement, Eggsy décida de faire un tour sur les pistes. Après un passage éclair par son appartement où il résidait en colocation avec Liam, son colocataire, il attrapa son sac de sport et fila vers le terrain d'athlétisme où il courut plusieurs sprint, inlassablement. Le sport était un besoin vital pour lui, une façon d'évacuer sa colère, ses peines, sa fatigue. C'était sa cocaïne. Estimant avoir suffisamment forcé sur son corps, Eggsy se doucha et prit la direction de l'appartement d'Elettra, situé sur Camden, où elle résidait avec Dolly, une jeune fille sympathique. Eggsy connaissait le trajet sur le bout des doigts, sans doute autant qu'Elettra connaissait son adresse. Plusieurs fois par semaines, il leur arrivait de se voir chez eux. Il composa le code de l'immeuble, qu'il avait retenu depuis déjà bien longtemps et monta jusqu'à la porte indiquée Raeken. Il ne prit pas la peine de sonner ni de s'annoncer, trop habitué dans ces lieux. Il s'avança dans le salon en tenant la bonne bouteille de Beaujolais qu'il avait apporté. « Bonsoir », lança-t-il en accompagnant ses propos d'un sourire discret.
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MessageSujet: Re: toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra)   toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra) EmptyMer 5 Aoû - 18:58


─ No se si puedo contar contigo para hablar de dolor. ─

Elle s'ennuyait. Allongée sur son lit, étendue de tout son long, la tête dans le vide, elle réfléchissait à quelle activité elle pouvait se prêter. La journée était longue et elle avait pris l'habitude d'habiter la nuit. Quand le soleil se levait, elle perdait l'inspiration. Et Dolly qui était chez un client. Et Elettra seule. C'était son jour de congé, bien qu’elle ne travaillait que le soir, généralement. Mais aujourd'hui était d'un calme plat déprimant. Et quand l'ennui la gagnait, elle n'avait qu'un remède. Eggsy. Il était devenu bien trop omniprésent ces derniers temps. Trop pour que ce soit anodin. Mais la jeune femme préférait ne pas trop y penser. Elle n'avait aucune raison d'y réfléchir, même, non ? Ils étaient amis. Ils avaient juste ce petit plus d'attirance qui les entraînait dans un lit ou toute surface utilisable, en fait. Ce n'était rien de plus. Et les quelques éparpillements publics n'étaient que de petites erreurs passagères. Elle les éviterait la prochaine fois. C'est ce qu'elle disait à chaque fois. Encore nue sur son lit de bon matin, elle céda et envoya un simple message à son amant. "A la maison, 20h". Elle craignait toujours qu'il dise non. Mais il ne l'avait jamais fait sans bonne raison. La réponse ne tarda pas à arriver, et elle ne put réprimer un petit sourire. Elle l'attendait déjà avec impatience, son corps se languissant déjà du sien. Elle se mordait déjà la lèvre, pensant à lui et son corps d'athlète qu'il entraînait. Mais son corps lui échappait. Son corps à elle bien entendu. Une main sur son ventre, elle repensait encore une fois à la nouvelle qu'elle devait annoncer. Mais elle repoussait déjà l'idée, emballée par l'appel de la chaire.

A peine fut-elle sur pied qu'on sonna à la porte. Elle enfila un simple peignoirs en satin, léger sur sa peau. Dans l'encadrement de la porte, elle vit simplement le postier, un recommandé en main, ébahit en la voyant ouvrir la porte. Elle lui sourit et se contenta de le remercier pour la lettre qu'il lui apportait. Elle signa et referma la porte. Ce sourire qu'elle accrochait éperdument à ses lèvres s'effaçait progressivement à mesure qu'elle réalisait ce qu'elle tenait entre les mains. C'était le centre d'analyses. Les résultats. Enceinte. Ou pas. Elle finit son chemin dans le canapé, livide. Elle aurait aimé que Dolly rapplique maintenant. Ou que Zoë l'appelle. Elle voulait ne pas ouvrir cette enveloppe qu'elle tenait tremblante dans les mains. Son coeur s’accélérait, il se heurtait douloureusement à sa cage thoracique. Doucement, de ses longs doigts fins, elle ouvrit l'enveloppe, arrachant le papier. Elle avait peur. C'était angoissant. Effrayant. Elle sortit le bout de papier médical. Elle n'osait pas encore le lire alors qu'un frisson étreignait son échine. Non, elle ne voulait pas le savoir. Elle froissa le papier et le lança, à l'autre bout de la pièce. Elle avait déjà fait le teste, ne savait-elle donc pas déjà la vérité ? Mais les tests n'étaient pas fiables, n'est-ce pas ? Le plus fiable restait les analyses par le sang. Immédiatement elle se releva et récupéra ce maudit bout de papier. Elle le déplia, lissant les bords et lu la totalité. Beta Hcg, UI, mUI, qu'est-ce que ça voulait dire tout ce charabia ? Elle émit un léger grognement de mécontentement, avant d'arriver au bilan. Positif. Positif. Elle se décomposa. Son estomac se tordit et elle courut immédiatement au toilette. Tout devenait bien trop réaliste. Elle n'était plus sûre de savoir comment le gérer.

Une heure après l'avoir appris, elle passait déjà à autre chose. Elle était seule, chez elle. Elle adorait être ainsi libre. Alors elle entama d'occuper son temps libre à se faire plaisir. Cela passait par un brunch, un bon bain, le visionnage de séries télés ridicules. Elle trouvait tout ce qui était possible pour lui occuper l'esprit. Si bien qu'à 20 heures, elle n'avait plus qu'une personne en tête. Eggsy. Elle n'avait que lui. Il n'y avait que lui qu'elle voulait ce soir. C'était d'ailleurs étrange de vouloir une unique personne. Mais elle y prenait trop de plaisir pour s'attarder sur ce point. Elle l'attendait et ne fut pas surprise de le voir arriver spontanément à côté du canapé, une bouteille de rouge entre les mains. Un simple bonsoir et un petit sourire timide et elle se redressa, debout sur ses deux jambes vers lui.
Bonsoir toi, dit-elle en faisant un pas vers lui.
Elle n'était jamais trop sûre de pouvoir l'embrasser spontanément, en guise de bonsoir. Ou de bonjour. Elle ne savait jamais où était la frontière, elle savait juste qu'elle voulait qu'il passe son bras autour de sa taille et l'embrasse avec cette fougue qui l'habitait.
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MessageSujet: Re: toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra)   toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra) EmptyMer 5 Aoû - 19:35

No se si puedo contar contigo para hablar de dolor.


Dans l'espace d'un clignement de paupières, Elettra était sur ses deux pieds, fringuante et souriante. Eggsy fit le pas pour les rapprocher, la jeune femme était venue à mi-chemin jusqu'à lui. Il chercha son regard, interdit. Il devenait de plus en plus compliqué de se saluer d'une simple bise, comme le font des simples amis quand on savait que la plupart du temps, ils finissaient par s'embrasser fiévreusement. Entre eux, c'était ainsi : fiévreux. Malgré son fort tempérament, Eggsy avait toujours été un garçon plutôt tendre lors de ses relations sexuelles. Il était plutôt du genre lascif et langoureux jusqu'à ce qu'il s'envoie en l'air avec Elettra. Là, l'ennui et le classicisme s'étaient envolés pour donner lieu à des positions ou des lieux improbables. Le regard du coroner dériva sur la console où Elettra mettait son courrier, le dernier endroit où ils s'étaient ébattus ; ou plutôt où Eggsy avait fondu entre les jambes de la jeune femme pour goûter ses milles et unes saveurs. Il ne put réprimer un sourire en regard ce banal meuble recouvert d'un désordre considérable : clefs, courriers, bouteille d'eau à moitié vide. Eggsy reposa son regard sur la brune. A travers son sourire, il estima qu'elle était fatiguée. Une fatigue qui devait également se lire sur son propre visage après cet entraînement intensif. Finalement, Eggsy se pencha vers Elettra pour déposer un baiser sur sa joue, au coin de ses lèvres. Il se mouva jusqu'à la cuisine américaine de la jeune femme et déposa la bouteille sur le plan de travail. Il ouvrit un tiroir pour s'emparer d'un ouvre-bouteille. « Comment ça va ? », demanda-t-il en la regardant tout en enfonçant le tiret dans le bouchon de liège. Il tira dessus et le bruit significatif de l'ouverture lui arracha un sentiment de satisfaction. Il prit deux verres et servit un fond de vin. « Du Beaujolais français », indiqua-t-il en venant vers Elettra pour lui tendre son verre. Eggsy n'attendit pas pour tremper ses lèvres dans le liquide pourpre. Il observa Elettra et son corps, qui constituait une tentation terrible. Eggsy poussa un soupir, se mordilla la lèvre puis jura. Il attrapa le poignet d'Elettra pour éloigner le verre, lui permettant de gagner de l'espace. Il colla son buste au sien. « Je suis content de te voir, Elettra »
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MessageSujet: Re: toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra)   toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra) EmptyJeu 6 Aoû - 11:42


─ No se si puedo contar contigo para hablar de dolor. ─

Ses yeux le dévisageait. Elle n'arrivait pas à faire autrement. Elle avait besoin de suivre les courbes de son corps, sa musculature. Elle avait envie de s'attarder sur ses lèvres et nager un peu trop longtemps dans ses yeux. C'était nécessaire pour on ne sait trop qu'elle raison. Elle s'était résolue à appeler ça du désir pur. Dur, surtout. Elle avait encore en tête ses baisers fiévreux, ses mains chaudes baladeuses, ses regards langoureux. Elle gardait tout en mémoire comme si chacun de leurs ébats se tatouaient en elle. Le voir chez elle ce soir ranimait chaque contact. Le petit baiser qu'il glissa au coin de ses lèvres suffit à lui rappeler le goût de sa bouche, la douceur surprenante de sa peau contre elle. Son corps semblait déjà s'arquer pour le sien. C'était singulier. Elle avait connu des hommes. Bien trop ces dernières années. Mais lui, lui savait éveiller chacun de ses sens. Plus que de raisons elle le voulait. Sous toutes ses formes. Et dans toutes les positions. Elle le voulait pour elle. Mais pouvait-elle le garder ? Elle le croyait de moins en moins. N'était-ce pas pour cette raison qu'elle lui mentait depuis quelques semaines ? Par peur de le perde. Cela ne devrait pas avoir d'importance pourtant. Il n'est qu'un de plus à s'être immiscé dans son intimité. Il ne devait ni être le dernier, ni même y retourner.

Il était déjà dans la cuisine, comme si c'était chez lui, comme si c'était normal. Comme s'ils vivaient ensemble. Elle était tout ouïe de l'entendre parler. A dire vrai, elle aimait le son de sa voix. Il s'y était glissé un léger accent étranger qui ne pouvait que la séduire un peu plus. Elle le suivit, tout en restant à distance. C'était toujours ainsi, deux planètes en orbite au début, avant d'entrer en collision pour un big bang fusionnel. Elle se contenta de restait derrière le comptoir de la cuisine, celui qui séparait la pièce du salon, et se pencha juste assez pour révéler un début de décolleter. Elle savait y faire Elettra. Elle savait comment jouer subtilement avec les nerfs des hommes. Elle avait fini par comprendre qu'il n'en fallait que peu. Elle ne savait pas si Eggsy l'avait remarqué, mais elle s'en fichait.
Ca va bien, un peu fatiguée du service d'hier soir, mais au moins, aujourd'hui, j'ai pu me détendre. répondit-elle a sa question avant d'ajouter Et toi ?
C'était souvent ainsi, à parler. Ils parlaient pas mal, d'ailleurs. Ils aimaient bien ça. Elle aimait bien en tout cas. Peut-être que lui non. Elle ne savait pas trop ce qu'il pensait de tout ça. D'elle. D'eux. Il parlait peu, un peu renfermé, un peu dans ses pensées. Elle aurait aimé qu'il ose un peu plus. Elle n'aurait pas fait le premier pas.
Je te fais confiance pour qu'il soit bon, tu sais que je m'y connais peu en vin. lui indiqua-t-elle en prenant le verre qu'il lui tendait.
Elle en sentit les arômes. Elle faisait principalement ça parce qu'elle avait vu les autres le faire. Elle ne sentait que l'alcool généralement. Mais elle aimait ce geste. Finalement, elle y trempa les lèvres. Mais elle fut comme rappelée par son estomac. Elle fit mine d'en boire une gorgée, mais le niveau n'avait pas bougé. Elle ne pouvait pas, n'est-ce pas ? Elle ne pouvait plus.

Il émit un une injure qui la fit se redresser alors qu'il s'approchait d'elle. Elle sourit en le voyant repousser le verre. Elle autorisa son coeur à s’accélérer alors qu'il collait son corps au sien. Elle oubliait tout avec lui. Son frère, ses aventures, sa grossesse. Il n'y avait que lui. Lui et elle. Désireux l'un de l'autre. Elle se mordit la lèvre, envieuse de sa bouche en cet instant précis.
Je suis contente que tu sois venue. Je crois que j'avais besoin de ça.
Et que j'avais besoin de toi, pensa-t-elle. Déjà impatiente de leur cohorte sensuelle, elle passa ses mains sur son torse, glissant sur les formes dessinées de ses muscles. Elle voulait qu'il la désire. Elle voulait qu'il la prenne et l'emprisonne d'une étreinte torride. Doucement, délicatement, elle approcha ses lèvres de celles d'Eggsy. Elle en effleura le contour et automatiquement, il les pressa avec ferveur. Elle n'attendait que ça.
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MessageSujet: Re: toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra)   toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra) EmptyJeu 6 Aoû - 12:12

No se si puedo contar contigo para hablar de dolor.


Eggsy sourit. S'il y avait bien quelque chose qu'il aimait particulièrement chez Elettra c'était son audace et sa confiance en elle. Elle avait un côté femme fatale qui l'attirait irrémédiablement. Il aimait la façon qu'elle avait de repousser certains hommes quand elle n'était pas disposé à leur offrir de l'attention, peut-être parce que cela apaisait sa jalousie et le confortait : lui, elle ne le rejetait pas. Eggsy aimait cette sensation parce qu'il se sentait unique, quelques instants mais chaque fois, la réalité venait le heurter de plein fouet : il n'était pas le seul. Il y en avait d'autres comme il y en aura encore. Beaucoup d'hommes convoitaient Elettra et il n'était qu'un parmi une dizaine. Parfois, il se trouvait cruellement insignifiant. Un coroner athlète pas franchement bavard, certes charismatique mais sans plus. Mais à l'instant, il n'était pas l'heure de se lamenter : il était temps de vivre.

Des frissons parcouraient son corps alors qu'elle caressait la peau bronzée de son ventre musclé. Une chaleur afflua aussitôt au bas de son ventre. Elettra avait cet effet là sur lui, assez dingue. Elle le tenait par la ceinture mais il ne rêvait que d'une chose : qu'elle lui retire. Que son pantalon tombe à ses chevilles. Il ne rêvait que d'elle, nue, de lui, nu, d'eux, l'un contre l'autre, l'un en l'autre. Elettra l'embarqua vers le canapé où docile, Eggsy se laissa faire. Il posa ses mains sur le postérieur de la brune, moulant ses fesses de ses paumes. En les remontant doucement, il agrippa l'ourlet de son chandail pour lui retirer, découvrant son ventre et sa poitrine, parfaitement mise en valeur dans un assemblage délicat de dentelles. Eggsy se mordit les lèvres alors que ses doigts s'attardaient à faire sauter l'agrafe du soutien gorge. Il grommela. Il n'avait jamais été très doué avec la lingerie. En couple, Eggsy n'était pas le genre de compagnon à en offrir tout simplement parce qu'il ne comprenait pas. Il n'était pas non plus le genre d'homme à ramener des fleurs ; en réalité, il était attentionné dans la vie quotidienne, estimant que c'était plus flatteur qu'une exception une fois de temps à autre. Avec un petit cri de satisfaction, il parvint à libérer la poitrine d'Elettra sur laquelle il loucha sans pudeur. Il connaissait son corps nu par cœur mais ne s'en lassait pas. A vrai dire, il pensait ne jamais pouvoir s'en lasser. Jamais. Eggsy passa sa langue sur ses lèvres, gourmand, avant de descendre ses baisers sur la mâchoire d'Elettra puis dans son cou, sa clavicule et pour finir, sur son sein, l'une de ses mains s'occupant du deuxième pour ne pas le laisser en abandon. Pour toute réponse à ce que lui avait dit Elettra quelques instants plus tard, de sa main libre, il appuya sur le bassin de la jeune femme pour qu'elle perçoive son excitation, la naissance d'une érection qui commençait déjà à être douloureuse. « C'est suffisant comme réponse ? », grommela-t-il, le visage toujours enfoui au creux de la poitrine d'Elettra. Eggsy n'avait pas envie d'être patient. Cela faisait une bonne semaine qu'il attendait fichtrement de s'envoyer en l'air avec la barmaid, à se soulager comme il le pouvait devant des films érotiques en compagnie de sa main droite. Clairement, en trois mots : Eggsy avait besoin de s'envoyer en l'air. Il mordilla doucement le téton de la jeune femme avant d'éclater de rire contre son sein. « C'est une partie de jambe en l'air du troisième âge ? », lança-t-il, provocateur, faisant comprendre par là que ça n'allait pas assez vite à son goût.


Dernière édition par Eggsy Wurst le Lun 10 Aoû - 11:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra)   toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra) EmptyDim 9 Aoû - 17:13


─ No se si puedo contar contigo para hablar de dolor. ─

Elle tentait le diable. A chaque fois. Eggsy était l'appel du corps. L'appel au corps. Elle n'arrivait jamais trop à réfléchir clairement en sa compagnie. Mais cela lui changeait les idées. Il la déconnectait de sa réalité pour le moins morose, ces derniers jours. Ces dernières semaines, même. La vie d'Elettra était un chantier. Un pêle-mêle de problèmes sans grandes issues possibles. Elle gardait la tête hors de l'eau, pour mieux les fuir. Eggsy était sa bombonne d'oxygène. Mais il était aussi un poison s'insinuant dans ses veines. Il devenait bien trop puissant, bien trop présent. Elle fondait, elle se liquéfiait devant lui. Lui qui était capable de remarquer quand elle était fatiguée, quand elle était simplement heureuse. Lui qui la désirait et la comblait. Elle ne pouvait que le lui rendre. Elle ne pouvait que penser à lui. C'était presque désormais un effort d'aller voir ailleurs, de courir les bras d'autres hommes. Elle se forçait presque. Et ça l'effrayait. Elle qui n'avait plus ressentit ce petit frisson avec une autre personne depuis toutes ces années. Elle qui avait fini simplement par se lasser de la compagnie régulière des hommes, elle était surprise par l'évidence de son attraction pour Eggsy. Elle en venait à lui faire naturellement confiance. Peut-être trop ?

Mais ne t'inquiète pas, ce n'est que de la fatigue. Tout va bien. mentit-elle avec brio.
Elle aurait pu lui dire. Voilà, c'était encore une occasion, en cet instant, mais elle avait fui comme elle savait si bien le faire, en un battement de cil et quelques mots. Mais, elle savait si bien user de ceux-ci. Elle aimait les mots, pour tout dire. Il lui permettait d'enrober tout ce qu'elle pouvait ressentir, de meubler n'importe quel sentiment de vide qu'elle éprouvait. Eggsy lui manquait ? Elle entamait une conversation anodine, comblant son envie soudaine de le voir. Elle apprenait qu'elle tombait enceinte ? Elle proposait un petit rendez-vous torride improvisé pour oublier. Elle était douée. Elle appréciait ces usages de mondanités. Cela permettait au final de fuir la réalité. Paradoxe quand il s'agissait de parler du quotidien. Elle se demandait souvent si Eggsy ne faisait pas de même. Elle se demandait souvent ce qu'il pensait d'elle tout court. Il était de ces personnes peu loquaces. Pourtant, elle buvait chacune de ses paroles, prête à lire entre les lignes. Ou à en tirer un avantage.
Elle était calme parce qu'on ne s'est pas vu. dit-elle un petit sourire en coin.
Elle aimait jouer avec ses nerfs à lui. Appuyer sur un point sensible. L'attirer ainsi à elle. Mais, volage, elle enchaînait déjà sur la petite moquerie qu'il faisait sur ses talents d’œnologue avec un petit rire. Les hommes aimaient son rire. Ils lui disaient souvent. Elle ne comprenait pas pourquoi néanmoins. Elle voulait simplement rire. Rire à gorge déployée, tous les jours. C'est tout ce qu'elle voulait Elettra, pouvoir rire parce qu'elle est heureuse. N'y a-t-il pas un proverbe à ce propos ? Femme qui rit ... Eggsy semblait être plutôt doué pour ça. Il était plutôt doué pour tout aux yeux d'Elettra. Mais particulièrement doué avec elle.

Elle savait exactement comment agiter un peu le jeune homme. Ce délicat baiser n'était que l'allumette. Le déclencheur. Elle n'attendait que la suite. Elle n'attendait que lui. Il ne se fit pas prier. Le contact de ses lèvres sur les siennes se fit plus intense, plus fort. Et elle se laissait aller dans ses bras, ses mains courant de son torse à sa nuque et glissant dans ses cheveux. Elle ne voulait plus qu'aucun espace ne la sépare de lui. Elle voulait être contre lui. Elle se pressait contre tous ses muscles si finement travaillés. Il ne s'écarta qu'un instant, elle n'avait même pas voulu savoir pourquoi. Et de nouveau, c'était le corps à corps. Lui contre elle, ses mains dans le creux de ses reins. Elle qui pivote, entrainée par ses bras habiles contre le mur. Elle avait chaud tandis que son corps s'animait sous le contact du sportif. Le bas de son ventre commençait déjà à la tirailler alors qu'il rapprochait son bassin. Ses mains sur sa peau l’électrisaient. Elle voulait déjà plus. Elle le voulait. Elle même laissait glisser ses doigts sous son tee-shirt, caressant son torse, se languissant de son contact contre son buste. Le vin ? Quel vin ? Elle avait oublié, elle n'avait que le goût de ses lèvres. L'odeur de sa peau, légèrement musquée. L'embrasser, voilà tout ce qu'elle voulait.
J'ai très envie de toi. souffla-t-elle en agrippant sa ceinture pour de nouveau sceller leurs lèvres.
Immédiatement, il y répondu, avec autant d'ardeur, alors qu'elle jouait avec le haut de son pantalon. Elle ne tenait plus, alors que la violence du désir la frappait. Elle voulait profiter. Elle voulait savourer. Elle le repoussa alors, avec une pointe de regret. Puis, elle retira simplement son haut avant d'entraîner Eggsy sur le canapé. Là, elle le fit assoir avant de le rejoindre, une jambe de chaque côté de son corps, et de l'embrasser. Il n'y avait rien d'autre au monde. En cet instant, elle n'était qu'un corps appelant un autre. Celui d'Eggsy. Il n'y avait plus que lui qu'elle désirait. Il n'y avait toujours que lui depuis la première nuit.
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MessageSujet: Re: toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra)   toda tu risa le gane ese pulso al dolor (elettra) EmptyLun 10 Aoû - 11:39

No se si puedo contar contigo para hablar de dolor.


Eggsy sourit. S'il y avait bien quelque chose qu'il aimait particulièrement chez Elettra c'était son audace et sa confiance en elle. Elle avait un côté femme fatale qui l'attirait irrémédiablement. Il aimait la façon qu'elle avait de repousser certains hommes quand elle n'était pas disposé à leur offrir de l'attention, peut-être parce que cela apaisait sa jalousie et le confortait : lui, elle ne le rejetait pas. Eggsy aimait cette sensation parce qu'il se sentait unique, quelques instants mais chaque fois, la réalité venait le heurter de plein fouet : il n'était pas le seul. Il y en avait d'autres comme il y en aura encore. Beaucoup d'hommes convoitaient Elettra et il n'était qu'un parmi une dizaine. Parfois, il se trouvait cruellement insignifiant. Un coroner athlète pas franchement bavard, certes charismatique mais sans plus. Mais à l'instant, il n'était pas l'heure de se lamenter :  il était temps de vivre.

Des frissons parcouraient son corps alors qu'elle caressait la peau bronzée de son ventre musclé. Une chaleur afflua aussitôt au bas de son ventre. Elettra avait cet effet là sur lui, assez dingue. Elle le tenait par la ceinture mais il ne rêvait que d'une chose : qu'elle lui retire. Que son pantalon tombe à ses chevilles. Il ne rêvait que d'elle, nue, de lui, nu, d'eux, l'un contre l'autre, l'un en l'autre. Elettra l'embarqua vers le canapé où docile, Eggsy se laissa faire. Il posa ses mains sur le postérieur de la brune, moulant ses fesses de ses paumes. En les remontant doucement, il agrippa l'ourlet de son chandail pour lui retirer, découvrant son ventre et sa poitrine, parfaitement mise en valeur dans un assemblage délicat de dentelles. Eggsy se mordit les lèvres alors que ses doigts s'attardaient à faire sauter l'agrafe du soutien gorge. Il grommela. Il n'avait jamais été très doué avec la lingerie. En couple, Eggsy n'était pas le genre de compagnon à en offrir tout simplement parce qu'il ne comprenait pas. Il n'était pas non plus le genre d'homme à ramener des fleurs ; en réalité, il était attentionné dans la vie quotidienne, estimant que c'était plus flatteur qu'une exception une fois de temps à autre. Avec un petit cri de satisfaction, il parvint à libérer la poitrine d'Elettra sur laquelle il loucha sans pudeur. Il connaissait son corps nu par cœur mais ne s'en lassait pas. A vrai dire, il pensait ne jamais pouvoir s'en lasser. Jamais. Eggsy passa sa langue sur ses lèvres, gourmand, avant de descendre ses baisers sur la mâchoire d'Elettra puis dans son cou, sa clavicule et pour finir, sur son sein, l'une de ses mains s'occupant du deuxième pour ne pas le laisser en abandon. Pour toute réponse à ce que lui avait dit Elettra quelques instants plus tard, de sa main libre, il appuya sur le bassin de la jeune femme pour qu'elle perçoive son excitation, la naissance d'une érection qui commençait déjà à être douloureuse. « C'est suffisant comme réponse ? », grommela-t-il, le visage toujours enfoui au creux de la poitrine d'Elettra. Eggsy n'avait pas envie d'être patient. Cela faisait une bonne semaine qu'il attendait fichtrement de s'envoyer en l'air avec la barmaid, à se soulager comme il le pouvait devant des films érotiques en compagnie de sa main droite. Clairement, en trois mots : Eggsy avait besoin de s'envoyer en l'air. Il mordilla doucement le téton de la jeune femme avant d'éclater de rire contre son sein. « C'est une partie de jambe en l'air du troisième âge ? », lança-t-il, provocateur, faisant comprendre par là que ça n'allait pas assez vite à son goût.
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